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Civilisation grècque et berbère de kabylie

Salut à tous,
J'aimerais savoir s'il existe des liens de "parentés" entre les grècs et les kabyles (les kabyles étant les descendants des vikings et des romains).
Merci pour toutes les infos que vous pourrez m'apportez.
Ta lemé.
Nad

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Pourtant, c'est lui qui a "adapté" la pensée platonicienne au christianisme, qui a repris le schème du bien et de l'amour, etc...
Maintenant, je ne savais pas qu'il était berbère (numide ?) mais c'est possible.

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Soumis par Fred (non vérifié) le

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:)
Bonjour
Depuis des millénaires il y a eu des échanges entre le nord de l'affrique et la grèce-crète.
Il est plus probable que de nombreux Kabyles-berbères aient des ancêtres grecs que l'inverse, les populations anciennes de l'afrique du nord étaient plus des montagnardes et nomades que des marins. Mais l'esprit tolérant, vif et chaleureux des kabyles-berbères ressemble bcp à l'esprit Grec. ;)

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Soumis par EVROPI (non vérifié) le

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A l'époque byzantine, Sbeitla reste un point stratégique situé à un carrefour routier. Elle est en effet située sur la « voie militaire » qui fut à l'époque romain le siège militaire de la 3ème légion augustéenne, qui contrôlait militairement l’Afrique du Nord, du Maroc jusqu’à la Libye en traversant le Sahel diagonalement. Il s’agissait d’une route très sûre, dirigée et fréquentée par des militaires en perpétuel déplacement. Une fois que les caravaniers-marchands s’étaient acquittés de leurs devoirs de taxes et « d’amitié » vis-à-vis des officiers militaires, ils pouvaient alors transporter leurs marchandises, munis des laisser-passer nécessaires, protégés des voleurs, brigands et gens de mauvaises intentions. Les autres voies, moins fréquentées, pouvaient réserver de plus grosses surprises. La voie militaire était parfaitement pavée, à la mode romaine (sur le pavement des voies on se livrait à des exercices) et il reste encore des traces, ici et là, miraculeusement rescapées.

Les byzantins reconstruisent en partie la ville dont la population avoisine alors 25 000 habitants. A Sbeitla les restes de plusieurs églises témoignent de l'influence de la religion chrétienne dans la région à l’époque byzantine. En 646, le patrice Grégoire rejette l'autorité de Byzance et quitte Carthage pour Sbeïtla où il se fait proclamer empereur. Un an plus tard, malgré les efforts byzantins pour renforcer la ville, les arabes détruiront complètement la ville.

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Soumis par EVROPI (non vérifié) le

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La fondation de la ville de Mila remonte au 3ème siècle de l’ère chrétienne ; elle aurait été fondée en 256 ap-JC ; selon certains historiens. Elle fut l’un des quatre grands castellums qui assuraient la protection de Cirta Régina (Constantine) aux cotés de Rusicade (Skikda), Chulu (Collo) et Cuissilium (Djemila) ; cette ville a pris plusieurs noms dans sa longue histoire. La mémoire écrite lui en retient entre autres ceux de Milev, Mulium, Molium, Médius, Milo ou Mila.
Dans la guerre contre les Vandales ; Mila fut conquise par Bélisaire ; sous l’empire de Justinien ; ce grand batisseur ; qui y construisit de grands monuments à pierres taillées dans les montagnes environnantes. Des acqueducs et de vastes jardins apparurent. La ville est d’ailleurs jusqu’à présent clairsemée de jardins. La cité conserve encore les pans de murs ou de colonnes de la vieille cité romaine.
Milev fut affublée de l’épithete de «Reine des céréales et du lait ». Léon l’africain ; ce géographe arabe du 16ème siècle ; convertisous le pontificat de Léon X ; affirme qu’elle fut construite par les romains et se trouve à 12 milles de Constantine ; distance certes inférieure de l’actuelle ; mais n’en est pas tellement éloignée. Le géographe parle du mur qui entoure Mila fut également le siège de deux conciles chrétiens tenus en août 402 et octobre 416 le dernier concile a été tenus par Saint Augustin ; la christianisation de la région s’est faite à grande échelle après la défaite des Vandales par les Byzantins. Cette présence Byzantine a duré jusqu’en 674 ; soit 55 ans ; après l’Hégire ; date à laquelle elle fut conquise à nouveau par Abou Mouhadjer Dinar qui y séjourna pendant deux ans. Certains lui attribuent la construction de la mosquée de «Sidi Ghanem» l’une des plus vieille mosquée d’Algérie, au minaret de 365 marches. Son emplacement a été révélé par des fouilles dans l’enceinte de l’église romaine. Au 10ème siècle, Mila a joué un grand rôle, elle fut la première principauté des Aghlabides conquise par les Koutamas, ces tribus guerrières de ces régions montagneuses.

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Soumis par Gozzi (non vérifié) le

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Bonjour

Albert, un Breton du terroir, un fils de paysan, né en 1934 (73 ans), nous
raconte sa jeunesse, jusqu'à l'âge de 23 ans où il acheva son service
militaire obligatoire en Petite Kabylie. En 1956 et 1957, cet homme bon et
sensible participa contre son gré à la guerre dite de « pacification et de
maintien de l'ordre », un épisode atroce qui cache bien son nom. Il est
revenu dans sa belle province, la Bretagne, traumatisé par l'expérience
vécue en Algérie, comme la plupart de ses camarades de régiment.

Il témoigne, il nous dit ce qu'il a vécu : la dure vie dans le bled, les
marches forcées sur les djebels, les ratissages du terrain, les contrôles
des villages : Béni-Ourtilane, El-Maïn, Bouhamza, Freha, Djahnit, Ouled Sidi
Idir, les combats, les traquenards et les atrocités perpétrées par l'un et
l'autre camp. Mais aussi, cet homme pacifique, soumis
aux ordres de ses supérieurs et contraint d'obéir, réprouvait dès le départ
une guerre qu'il jugeait perdue d'avance - on ne lutte pas contre un peuple
qui combat pour la liberté et aspire se libérer du joug de la
colonisation -, et il ne cache pas sa sympathie pour les population kabyles
victimes de la guerre. A ces « pauvres parmi les pauvres », les soldats
français, qui avaient souvent faim et soif, prenaient encore leurs maigres
réserves de nourriture, et augmentaient leur dénuement.

Pendant qu'il « crapahutait » dans les djebels, et qu'il assistait, contre
son gré, à des scènes pénibles, Albert fit la promesse de témoigner.

Quarante huit années après son retour en France, il témoigne, mais, en son
âme et conscience, il ressent toujours le poids énorme de la barbarie.
Combien de jeunes du contingent, victimes de la guerre d'Algérie, ont osé
témoigner ? Presque pas ! Le mal reste tapi au fond de leurs mémoires, plus
insidieux qu'un serpent. Certains se sont suicidés, la plupart se sont tus,
renfermant à tout jamais leurs terribles souvenirs ; ils en souffriront
jusqu'à la mort.

A partir du récit d'Albert, j'ai écrit un livre de témoignages Il s'intitule
: « La Jeunesse d'Albert ».

Ceux qui ont vu le film « Ennemi intime », apprécieront.

Ce livre vient d'être édité chez LIV'EDITIONS, au Faouët. (56320) BP 15.

Site du livre :

http://60gp.ovh.net/~livediti/index.php…

Cordialement

Marcel Gozzi

http://www.amazon.fr/gp/search/171-9485…
http://www.amazon.fr/Souvenirs-Chien-Ch…

http://www.manuscrit.com/catalogue/text…

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Soumis par Illyria (non vérifié) le

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Je viens de découvrir ce fil de discussion intéressant. Pour votre info, sachez que les Berbères sont présents dans la mythologie grecque.

Selon Diodore de Sicile (historien et chroniqueur grec de Sicile, Ier siècle BC, auteur de la Bibliothèque Historique, et dont le Livre III évoque l'histoire de l'Atlantide), Ouranos est un personnage réel qui fut le premier roi des Atlantes et l’inventeur de l’astronomie. Après sa mort, Ouranos fut divinisé en tant que Dieu du Ciel et ancêtre de tous les Dieux, et son royaume atlante fut alors partagé entre ses fils Atlas et Cronos. D'après Diodore, l’Atlantide n’est pas une île mystérieuse de l’océan Atlantique, mais tout simplement le pays des Berbères : l’Atlas, qui s’étend du sud marocain au nord de la Tunisie.

Une question : [b]est-il vrai que l'étymologie d'Atlas signifie en berbère « fils des Géants » (Ath'ilath) ?[/b] Il était considéré par de nombreux auteurs anciens (Platon, Diodore) comme roi éponyme de l’Atlantide.

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