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Les Grecs divorcent de leurs hommes politiques

Les citoyens grecs sont fâchés avec la gestion des grands dossiers du pays par les deux grands partis de pouvoir et se disent décidés d'exprimer leur colère aux urnes, selon les résultats de trois sondages publiés dimanche dans les journaux Kathimerini, Proto Thema et Ethnos du Dimanche.

Selon le Baromètre de la société Public Issue réalisé pour le compte de Kathimerini, un Grec sur deux rejette la gouvernance d'un seul parti, seul un citoyen sur cinq (19%) se prononce pour des solutions de gouvernements majoritaires, alors que 35% plébiscite des solutions de gouvernements de coalition et 15% d'union nationale. Concernant les deux grands partis, 22% (-9% par rapport au précédent sondage) se disent satisfaits de la capacité de gestion du gouvernement, alors que seulement 8% sont satisfaits du fonctionnement de la ND.

Selon le sondage de la société Alco réalisé pour le compte de Proto Thema, 91% des Grecs se déclarent furieux avec les partis et les hommes politiques, 95% demandant l'exclusion des politiciens ne pouvant pas justifier leur fortune, 93% l'emprisonnement de ceux d'entre eux qui sont impliqués dans des scandales.

Le 1er "parti" est le vote non précisé (blanc, nul, abstention, non réponse) avec 36,1%, alors que le PASOK et la ND recueillent respectivement 26,3% et 18,3%.

Enfin, le sondage de la société "MARC" réalisé pour le compte de Ethnos du Dimanche reflète le déficit de confiance des citoyens vis-à-vis des hommes politiques, tout comme le fait de ne plus apprécier ni les partis politiques ni les organisations syndicales.

Dans leur majorité écrasante, les questionnés (87,8%) déclarent que le poids des mesures adoptées est injustement réparti, alors que 47,5% "prévoient" que le gouvernement n'ira pas jusqu'au bout de son mandat de quatre ans, contrairement à 42,6% qui pensent le contraire.

i-GR/ANA-MPA

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Soumis par Anonyme (non vérifié) le

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Lorsqu'on connait la Grèce, on sait qu'il s'agit d'un pays dynamique, équilibré dans le rôle des générations dans la société, très vif, intelligent, perspicace, d'un peuple doté d'éloquence et d'autonomie de jugement, on s'étonne de voir une classe politique qui jusque là semble ordonné par un principe traditionnel qui va du Papou au Papou. En politique, rien ne semble pire que les mauvaises habitudes. Pour ma part, j'ai été contente de voir qu'il existe des mouvements comme Sinaspismos, Siriza, dans lequel des politiciens jeunes et concernés travaillent apparemment à faire avancer les débats. Que les Grecs montrent ce qu'ils ont de meilleur, dans un monde qui perd la tête : il reste là un espoir que cette crise fasse ressortir quelques vérités. Si Angela Market et Nicolas le Sarkophage-Cosy se mettent d'accord en sourdine pour favoriser la spéculation et ruiner une Europe qui tombera ainsi toute crue dans la bouche de la finance, et qui sait, de la faim, du moins les Grecs savent que ces spéculateurs ne sont pas des jolis coeurs. Lors du vote des mesures de rigueur, Mr Samara n'avait-il pas un chat dans la gorge ?... Ces droites sauvages disparaitront, ou c'est la Terre qui disparaitra bientôt.

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Soumis par Anonyme (non vérifié) le

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C'est pas les fils de bonnes familles de Syriza, qui il y a 1 an, sont allé ramasser des pakistanais dans la rue pour leur dire que quelqu'un a déchiré le coran, afin qu'ils déclenchent une émeute et brûlent voitures et magasins ? Tout est bon pour nous faire croire que la "révolution" est proche ! Enfin, on s'en fiche puisque ce n'est qu'un groupuscule de bobos qui fait 3%

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Soumis par Anonyme (non vérifié) le

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Je ne connais pas encore assez Syriza pour me faire une opinion définitive sur eux, mais je m'intéresse à ce qui semble "bouger" dans la politique en Grèce. Ce n'est pas la révolution qui est proche pour la Grèce, ce sont les privations, à la grande joie des marchés financiers. Le groupuscule (...) des places financières, qui demande licenciements, sacrifices écologiques, et transfert de l'argent public vers les places financières.

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