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Ratomir Tanic : Oui, il existait un plan de nettoyage ethnique du Kosovo

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Exclusif - [b]Ratomir Tanic : Oui, il existait un plan de nettoyage ethnique du Kosovo[/b].

[u]Entretien avec Omer Karabeg, Radio Europe Libre (REL), paru dans le quotidien serbe DANAS du 7/03/01[/u].

[i]Ratomir Tanic était membre de la délégation serbe pour les négociations avec les Albanais du Kosovo. "Aurait-on pu éviter la tragédie du Kosovo et le bombardement de la Serbie", voilà le thème de cet entretien exclusif que nous a donné Ratomir Tanic qui, en tant membre de l’équipe gouvernementale de Serbie, a participé à des négociations secrètes avec les représentants des Albanais du Kosovo. Ratomir Tanic était à l’époque conseiller du président de la Nouvelle Démocratie, partenaire de la coalition gouvernementale avec les Socialistes. Ceci est le premier témoignage de l’un des membres de l’équipe de négociateurs sur les négociations secrètes entre les Serbes et les Albanais et ce qu’il en est advenu[/i].

- (REL) Ratomir Tanic, on sait peu qu’à l’époque du régime Milosevic, il y avait eu des négociations secrètes entre les autorités constituées et les représentants des Albanais du Kosovo. Les seules négociations dont l’opinion avait été tenue au courant portaient sur le retour des écoliers et étudiants albanais dans les écoles officielles, pour lesquelles la Communauté Catholique Sant’Egidio avait servi d’intermédiaire. Or, on affirme qu’il y aurait constamment eu des contacts et des négociations depuis le début de la crise au Kosovo. Est-ce exact ?

- (Tanic) C’est tout à fait exact. Sauf que moi je décrirais ces contacts comme "discrets", parce que peut-être l’expression de "négociations secrètes" serait peut-être un peu trop forte. C’est-à-dire qu’il y avait des processus discrets de négociation entre le Belgrade officiel, à savoir la coalition gouvernementale tripartis de Milosevic’, et des représentants politiques des Albanais du Kosovo, de la fin 1994 à l’été de 1997. On a organisé une cinquantaine de rencontres disctètes dans différentes villes, de Prishtina et Belgrade jusqu’à Rome, le Vatican et New York [comme exemple, cf. "Kossovo Ethnic Albanians and Serbs Seek Solution in Thessaloniki", ’Macedonian Press Agency : News in English, 22 avril 1998 - http://www.hri.org/news/greek/mpa/1998/…].

- (REL) Qui se trouvait du côté serbe dans les groupes de négociateurs avec les Albanais ?

- (Tanic) Dans ce processus de négociations il y avait du côté serbe les dirigeants de la coalition gouvernementale d’alors - du SPS [parti de Milosevic], la JUL [celui de sa femme], la Nouvelle Démocratie [alors dirigée par l’actuel Ministre de l’intérieur Dusan Mihajlovic], et du côté albanais les représentants de Rugova, puisque Milosevic était parfaitement clair sur le fait qu’il considérait [Ibrahim] Rugova comme le représentant officiel des Albanais du Kosovo. Le principal négociateur albanais était Fehmi Agani [assassiné par les Serbes au tout début de l’intervention de l’OTAN]. Une solide équipe d’experts appuyait le groupe de négociateurs de Rugova.

- (REL) Pouvez-vous me dire le nom de personnes qui avaient participé aux négociations du côté serbe ?

- (Tanic) Les plus engagés étaient [le vice-premier ministre de Serbie] Ratko Markovic (http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/…), [l’Ambassadeur auprès du Saint-siège] Dojcilo Maslovaric (http://listes.rezo.net/archives/courrie…), [le Ministre de l’information] Ratomir Vico (http://www.hri.org/news/balkans/serb/97…), moi-même, de temps en temps Dusan Mihajlovic et Vuk Draskovic, quoiqu’il ne fît pas partie de la coalition gouvernementale, et un groupe d’experts sous la direction du [Professeur] Predrag Simic (http://news.serbianunity.net/interviews…).

- (REL) En quelle qualité avez-vous fait partie de cette équipe, de, disons, quasi- négociateurs ?

- (Tanic) On s’est tout simplement mis d’accord pour que le SPS, la JUL et la Nouvelle Démocratie, en tant que membres de la coalition gouvernementale, travaillent à l’élaboration d’une solution politique pour le Kosovo. Pour être tout à fait précis, la fonction de ces discussions était avant tout de préparer une solution politique à la question kosovare. Chaque parti avait chacun un ou deux représentants dans l’équipe de négociateurs. La préparation des négociations a commencé à la fin de 1994, et dès 1995 elles se menaient tambour battant Alors se préparait déjà l’accord de paix de Dayton. Il était évident qu’à Dayton le problème du Kosovo ne serait pas à l’ordre du jour, et qu’on le laissait aux Serbes et aux Albanais pour qu’ils le résolvent eux-mêmes. Cependant, l’accord sur l’enseignement que vous avez mentionné (http://www.santegidio.org/archivio/pace…) n’était que l’un des résultats de ces négociations. Comme ces négociations se menaient pas à pas, la première étape était tout un ensemble de mesures destinées à rétablir et à maintenir la confiance, et l’une des ces mesures était l’accord sur l’enseignement.

- (REL) Pour autant que je sache, l’accord sur le retour des écoliers et des étudiants albanais a été signé le 1er septembre 1996, mais on ne l’a jamais appliqué. Pourquoi ?

- (Tanic) Ce n’est pas tout à fait exact qu’on ne l’a pas appliqué. On a commencé à le faire, et puis on s’est heurté à divers obstacles mineurs. Entre-temps, [b]Milosevic avait décidé de saborder le résultat des négociations, et il ne lui importait plus que l’accord soit appliqué[/b].

- (REL) A quoi était-on parvenu dans ces négociations ou, comme vous le dites, dans ces contacts discrets ?

- (Tanic) On avait défini tout un ensemble de mesures pour établir et maintenir la confiance. Le paquet comprenait des mesures dans le domaine de l’enseignement, de la santé, des médias, de la culture et pour finir des mesures de sécurité. En principe - je souligne en principe - on s’était mis d’accord sur une solution politique globale pour le Kosovo, qui permettait d’éviter le conflit armé. Cette solution a été rendue publique à plusieurs reprises et sous diverses formes. Il s’agit de ce qu’on appelle une "large autonomie du Kosovo" ou, si vous voulez, d’une auto-administration locale des Albanais du Kosovo, c’est à peu près une seule et même chose. En outre, ces négociations maintenaient un faible niveau de tension, si bien qu’à l’époque il y a eu très peu d’incidents si on compare avec la période où Milosevic avait saboté les négociations. Ces négociations avaient obtenu bien davantage qu’il n’était nécessaire pour que l’on évite la guerre et que Belgrade trouve avec les Albanais une solution pacifique au problème du Kosovo. Cette solution était même pratiquement définie : il y avait aussi des représentants de la communauté internationale qui participaient à ces négociations. Discrètement, aussi, bien sûr. De sorte que ce n’étaient pas seulement des négociations bilatérales entre les parties serbe et albanaise mais des discussions à trois où prenaient également part des représentants du Groupe de Contact et de puissantes ONG qui représentaient en fait la diplomatie de leurs pays, quoique sous une forme officieuse. Durant ces négociations les représentants de la communauté internationale s’étaient opposés à toute idée d’une sécession du Kosovo et de l’indépendance des Kosovars. Lorsque les représentants des Albanais ont vu que la communauté internationale ne soutenait pas la sécession du Kosovo, ils ont discrètement renoncé à cet objectif, trouvant une formule bienvenue comme quoi l’indépendance du Kosovo demeurait un objectif à long terme qui pourrait se réaliser si toutes les parties se mettaient d’accord, c’est-à-dire aussi bien Belgrade que la communauté internationale, ce qui en pratique voulait dire jamais, puisque personne ne s’était mis d’accord pour la sécession du Kosovo ; ce qui les faisait renoncer tacitement à cette revendication.

- (REL) Et qu’impliquait cette "large autonomie ?"

- (Tanic) Une large autonomie pour le Kosovo signifiait pratiquement ce que Milosevic et Holbrooke ont signé le 13 octobre 1998 et je vais vous l’énumérer :

"que les Albanais puissent s’administrer eux-mêmes, former des institutions de pouvoir local, créer une police locale, avoir des élections libres et honnêtes où ils puissent choisir leurs représentants, et que les deux parties se retiennent d’exercer aucune violence, et que comme l’une des mesures destinées à établir la confiance elles constituent des unités communes de sécurité".

- (REL) C’est cela que contenait l’accord entre Milosevic et Holbrooke ?

- (Tanic) L’accord Milosevic- Holbrooke du 13 octobre 1998 incluait la plus grande partie des résultats des négociations que nous avions menées de la fin 1994 au milieu de 1997 avec les représentants des Albanais du Kosovo ; j’entends la partie politique de l’accord, non celle qui traite des vérificateurs. Dans cette partie politique-là, [b]Milosevic prenait l’engagement de trouver une solution provisoire pour le Kosovo avant le 2 novembre 1998. Cet engagement, cependant, il ne l’a jamais respecté, et il n’avait aucune intention de le respecter, puisqu’il avait déjà détruit le résultat de deux années de négociations. C’était seulement une manoeuvre tactique de sa part pour gagner du temps[/b].

- (REL) Vous dites qu’il a réduit à néant les résultats de ces négociations secrètes ou, comme vous le dites, discrètes. Etait-il informé de ces négociations, et le consultait-on à chaque occasion ?

- (Tanic) Absolument. Sans discussion aucune.

- (REL) Alors pourquoi a-t-il saccagé le résultat de ces négociations ?

- (Tanic) [b]Milosevic n’a cessé d’employer la technique de la création des conflits. Il commence par organiser de toutes pièces un conflit ethnique, puis il proclame des objectifs pseudo-patriotiques qui lui servent pour s’accrocher au pouvoir[/b]. Vous savez qu’après la signature des Accords de Dayton, il y a eu un an, un an et demi de situation paisible. Milosevic avait joué le rôle du facteur de paix et la Serbie s’était retrouvée dans une période de paix relative. Or, c’est à ce moment-là que s’est posée la question de la légitimité de son pouvoir et de la raison d’être même de ce pouvoir-là : [b]il a suffi de la paix pour qu’on voie que le pouvoir de Milosevic était historiquement à bout de course. Lors des manifestations de décembre 1996 [/b][qui ont fait suite à la victoire de l’opposition aux élections municipales de novembre, parce qu’il refusait de la reconnaître] [b]Milosevic a tenté de provoquer des conflits civils à Belgrade. Mais il a échoué, parce que le général Perisic et l’armée, [le Maire] Nebojsa Covic et la police de Belgrade l’en ont empêché. Quand il a vu qu’il n’y parviendrait pas, alors il s’est souvenu de la question du Kosovo, comme nouveau prétexte à conflit. Il a balayé le résultat des négociations parce qu’il lui fallait une nouvelle guerre[/b], pour y dicter de nouveau des objectifs pseudo-patriotiques, pour recommencer à jouer le rôle du sauveur de la Serbie.

- (REL) Pourquoi Milosevic n’a-t-il pas signé l’accord de Rambouillet ? Quel était son motif ? Officiellement, on a déclaré qu’il ne l’a pas fait parce qu’il ne voulait pas que des troupes étrangères entrent au Kosovo.

- (Tanic) [b]Si Milosevic n’a pas signé cet accord c’est parce qu’il avait besoin de la guerre avec l’OTAN. C’est la logique que je viens de décrire - vous inventez un conflit et puis grâce à des mots d’ordres pseudo-patriotiques vous restez au pouvoir. Et plus le conflit est grave, plus le faux patriotisme ressemble à du vrai. Cela, pour lui, c’était la situation idéale, il souhaitait le bombardement comme "preuve" de ses thèses inventées. C’est comme si vous mettiez le feu à la maison pour ensuite pouvoir jouer les pompiers[/b]. Ce que [le Président de la Serbie Milan] Milutinovic raconté par la suite à l’Assemblée [Nationale] de Serbie est totalement inexact. Lui et Milosevic ont tout simplement trompé l’opinion en lui faisant croire que le problème principal était que des troupes étrangères allaient entrer au Kosovo sous la bannière de l’OTAN et non sous celle des Nations Unies. Cela, c’est complètement faux. La possibilité demeurait d’un mandat des Nations Unies. Avant que le bombardement ait commencé, on discutait même de la possibilité que la totalité du Corps d’armée de Prishtina demeure au Kosovo et coopère avec les troupes des Nations Unies pour y maintenir la paix.

- (REL) Vous considérez qu’on aurait pu signer tranquillement l’accord de Rambouillet, sans dommage pour les intérêts nationaux de la Serbie.

- (Tanic) Je considère, avant tout, que personne n’avait nul besoin d’aller à aucune conférence de Rambouillet. Si nous avions déjà eu des négociations entre les Serbes et les Albanais, auxquelles avait participé y compris la communauté internationale et où on s’était mis d’accord en principe sur une solution politique, si cette solution politique avait été versée dans l’accord Milosevic-Holbrooke, alors à quoi nous servait une conférence à Rambouillet ? Cette conférence-là était une tentative désespérée de la diplomatie européenne pour sauver ce qu’on pouvait sauver. Cependant, une fois arrivés à cette conférence, je pense que l’accord auquel on était parvenu pouvait parfaitement être signé, il fallait seulement insister sur un mandat des Nations Unies et au maintien au Kosovo du corps d’armée de Prishtina, ce que la communauté internationale était à l’époque prête à accepter. [b]Cependant, étant donné que Milosevic souhaitait la guerre, il n’était évidemment prêt à signer aucun accord quel qu’il fût[/b]. C’est d’ailleurs ce que Milutinovic lui-même a reconnu à la session de l’Assemblée [Nationale] de Serbie lorsqu’il a dit que le problème ne tenait pas à l’accord politique mais au mandat des forces. Or, ce mandat-là n’a jamais été le problème. La communauté internationale était d’accord à ce moment-là pour que les forces de maintien de la paix se trouvent sous le mandat des Nations Unies et que, je le souligne, le corps d’armée de Prishtina demeure au Kosovo. [b]Mais Milosevic, il lui fallait une guerre[/b].

- (REL) Radomir Tanic, existait-il un plan de nettoyage ethnique du Kosovo avant de début du bombardement de l’OTAN ou bien l’expulsion des Albanais a-t-elle été, comme beaucoup en Serbie l’affirment, une conséquence du bombardement de l’OTAN ?

- (Tanic) [b]Il existait un plan de nettoyage ethnique. Il y avait avant tout un plan de réduction à moins d’un million du nombre des Albanais, pour qu’on puisse ensuite dire qu’il y en avait moins de 50 % et que par conséquent ils n’avaient pas droit à l’autonomie. C’était un projet très clair, de même qu’il existait un plan de nettoyage ethnique. Nos organes de sécurité n’ont pas du tout fait la guerre à des terroristes, ils ont fait la guerre à la population[/b]. C’est d’ailleurs aussi comme cela qu’a commencé le conflit interethnique début mars 1998. [b]Au lieu d’arrêter les frères Jashari et autres suivant les lois de la guerre vous attaquez les maisons où ils vivent, massacrez leurs femmes, leurs enfants, le reste de leur famille et leurs voisins et bien sûr que cela a provoqué la révolte du peuple albanais, cela provoquerait la révolte de n’importe quel peuple. Milosevic savait qu’en agissant ainsi il provoquerait l’insurrection des Albanais[/b], pour pouvoir dire ensuite : "vous voyez bien que nous sommes confrontés à une révolte". Or, en ce qui conserne les incidents, je peux vous lire certaines données de notre Ministère de l’Intérieur. Donc,

en 1991 il y a eu 11 "actes terroristes", en 1992, 12, en 1993, 8, en 1994, 6, en 1995, 11, mais en 1998, lorsque Milosevic eut commencé à provoquer ses conflits ethniques, il y a eu 1 855 "actes terroristes". Par conséquent, [b]il est clair que le développement du terrorisme au Kosovo est une conséquence du nettoyage ethnique, et non sa cause[/b].

- (REL) Vous avez dit que Milosevic avait un plan pour réduire le nombre des Albanais au-dessous d’un million.

- (Tanic) En effet. [b]Le plan était d’abaisser leur nombre au-dessous du million et on justifiait cela par une vague histoire comme quoi Tito leur avait donné des passeports etc., on ressortait des arguments de la naphtaline. C’est comme si on avait dit qu’aujourd’hui les Hongrois voulaient expulser les Serbes de Voïvodine sous prétexte que c’était Marie-Thérèse [d’Autriche] qui les y avait installés[/b].

- (REL) Est-ce que c’était un vrai plan, un plan élaboré, ou est-ce qu’on s’était seulement donné cet objectif ?

- (Tanic) C’était un plan de Milosevic et de ses collaborateurs privés. Il n’a fait aucun plan officiel pour provoquer des conflits interethniques. Parce que s’il l’avait fait dans le cadre des institutions, il se serait heurté à l’opposition de l’armée, de la police, du Service de Sécurité. Ce sont des institutions qui, dans une large mesure et autant qu’elles le pouvaient, on limité son exercice de l’ingénierie des conflits. Tous ces plans il les a préparés, pour ainsi dire, dans son cercle privé et puis il les a mis en oeuvre à travers ses canaux à lui.

- (REL) Vous avez dit que ces plans pour le Kosovo, Miloevic les avait mis au point dans son cercle privé. Qui étaient ses conseillers personnels ? Sur l’opinion de qui se reposait-il le plus il était question de la politique vis-à-vis du Kosovo ?

- (Tanic) Toute l’affaire du Kosovo a été menée, pour ainsi dire, par une commission d’Etat parallèle pour le Kosovo. C’était un organisme parapolitique où siégeaient [le vice-premier ministre de Serbie Nikola] Sainovic [inculpé par le TPI en même temps que Milosevic], [le vice président du parti socialiste Dusan] Matkovic, [le gouverneur du Kosovo Zoran] Andjelkovic ainsi que les généraux [Nebojsa] Pavkovic et [Ljubisa] Velickovic (http://listes.rezo.net/archives/courrie…).

- (REL) Eux aussi étaient ses conseillers principaux.

- (Tanic) Certes. Ils ont mis en oeuvre certaines de ses idées sur le Kosovo, dans le dos de l’Assemblée de Serbie, dans le dos du Parlement de Yougoslavie, dans le dos de l’armée, dans le dos du Service de Sécurité d’Etat, dans le dos de la police. [b]Vous savez que sur la question du Kosovo Milosevic est entré en conflit avec le général [Momcilo] Perisic, chef de l’état-Major, et avec le chef du Service de la Sécurité d’Etat [Jovica] Stanisic. En 1998, il les a relevés de leurs fonctions[/b], pour ne pas employer un terme plus déplaisant.

- (REL) Vous pensez que le Kosovo était la raison pour laquelle Milosevic a limogé Perisic et Stanisic.

- (Tanic) [b]Je ne "pense" rien de ce dont je vous parle, je le sais. Bien sûr que c’était la raison : les deux s’étaient révoltés contre l’ingénierie du conflit à la Milosevic, qui a infligé les pires souffances d’abord aux Albanais mais également à long terme aux Serbes[/b]. Car pousser à la guerre contre la communauté internationale sur la question du Kosovo c’était en fait provoquer la guerre sur le territoire de son propre Etat. Ce qui, soit dit en passant, s’appelle de la trahison aux termes du Code pénal de notre pays. [b]C’est une chose d’isoler le terrorisme, mais c’en est une autre de tuer des femmes et des enfants et de déporter une population. Le nettoyage ethnique des Albanais par Milosevic a conduit au renforcement de l’UCK, un soulèvement massif des Albanais et finalement au conflit avec la communauté internationale[/b].

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Le trou noir de l'Europe c'est elle-même qui l'a créé en 1913 en saucissonnant sauvagement les frontières des balkans sans respecter la donne ethno-démographique de l'époque. Mais plus que le trou noir, le Kosovo est une terre maudite. Son seul équivalent en Europe est l'Irlande du nord, une autre terre maudite.

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Illyria-Albanitalia-NOVUS ORDO ILLYRICUM t exagere ,les choses ne vont pas si mal, il faudra juste faire gaffe pour qu on ne vous differencie pas entre vous

Votre independance vous l aurez d une maniere ou d une autre mais pacifiquement que se soit en divisant le Kosovo en etant un canton independant de la Serbie ou une region style haut adige ou comme Andorre,pays ou l archeveque basque espagnol et le president francais sont les deux prince de cette petite republique

Le plus gros probleme c est la Mafia et les OnG sur place qui sont entrain de vous differenciez, gros probleme surtout si vous creez une langue kosovare differente gramaticalement et lexicalement ,c est un projet soutenu devine de qui ?

SOROS

Illyria ,etant donner que je participe souvent a des congres ou bon nombre d ONGs participent qui souvent sont les bras des gouvernements imperialistes, leur boulot soit disant des droits de l hommes et charitable n ont qu une volonter c est de diviser

Les Ongs depuis qu elles ont ete creer ont ete metamorphoser en des bras de propagandes soit sidant non etatique

Ou est l epoque ou l Unicef, l ONU et la croix rouge travailler main dans la main sans but politique sournoises, c est cela qui a changer depuis les guerres de l exyougoslavie

Amicalement

Ps: Perdant vous ne le serez pas concernant le Kosovo, mais en faisant une petite concession ca arrangera tout le monde vous comme les serbes c est ca que je veux et c est ca que la Grece veut rien de plus rien de moin, tu crois vraiment que la Serbie ne c est pas que 2 millions d albanais sur son terrioire c est un bordel sans fin tant pour elle que pour la region, ce qu elle fait actuellement c est negocier comme le font tout les syndicats durant une greve, on demande une montagne inaccesible expres pour recevoir une petite colline confortable est visible de tous

Ps1:Concernant les traductions de certains livres ,j ai fait une recherche et je n ai pas encore pu trouver si cette nouvelle anonyme concernant ces traductions sont reelle si ce n est pas un canular ou si c est bien notre decorateur qui a a nouveau fait de ses siennes en se ridiculisant a nouveau mais si c est vrais ca prouve tout mes dires depuis que je suis actif dans tout les forums que je participe

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Heu je tiens à préciser que je ne suis pas cette personne de albalitalia et novus ordo. :S C'est une confusion. Je ne suis pas kosovar, j'ai pas une mère italienne non plus. Je participe plus au forum cdb parce que mes compatriotes me gonflent. Enfin pas tous, mais beaucoup. Je survole de temps à autre ce forum, qui est d'un niveau assez médiocre tout de même, même si on trouve parfois des infos intéressantes. Et je suis pessimiste parce que le niveau de corruption est très élevé, ainsi que le niveau d'égoisme. Enfin bref, c'est comme ça !

ps : si le livre de aref est traduit en albanie, je me souviens du tout début au forum cdb lorsque c'est paru en france, c'était la confrontation sans fin pendant des mois entre grecs et albanais. il aurait pu adopter un ton plus neutre dans son libre, pour au moins éviter ce genre de situation ou l'on s'accuse de voler l'histoire. Enfin bref...

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Desole Illyria pour la confusion

Sache une chose que le Kosovo quoi qu il arrive sera d une maniere ou d une autre pacifie et deberasser de ce probleme mafieux car ca nous concernent tous que la region soit pacifie et debarasse de toute mafia qui foutent le bordel meme si ca prendra un siecle si ce plan de merde est impose

Je crois qu on trouvera bien un des votres de la trempe de Rugovar pour precher la bonne parole, a si Rugovar pouvait bien etre parmis nous avec lui je suis sur que le Kosovo serait aujourd hui dans une bonne meilleur situation tant sur place que diplomatiquement

Moi je le considere comme le Gandhi des Balkans l apotre du pacifisme et de la volonte des peuples de faire front avec des marches pacifiques

Moi je veux que les balkans soit en paix mais debarasser de ses fouteurs de merde non balkanique qui on foutu la merde juste pour avoir pied dans la region pour longtemps

Le Kosovo c est les balkans ,c est a nous de trouver la bonne formule pas l ONU car c est nous qui seront voisins eternellement

Serbes ,grecs ,bulgares ou albanais ,nous etions ensemble avant les ottomans et on reglait nos probleme entre nous mais c est quand des non balkaniques qui sont venus foutre le bordel que ce soit les croises ou les ottomans etc etc que les choses ont changer c est ce qui est arriver quand le monde occidentale a decider de regler le sort de la Yougoslavie en 1981 en creant les premices de la haine qui etait endormis entre des peuples des balkans en soutenant les differences ,ce qu ils font aujourd hui au Kosovo parmis vous

Diviser pour regner

Je suis realiste ,il faut que vous vous separez avec les Serbes mais avec la bonne formule qui sera le debut d un nouveau dialogue entre vous,il faut pas qu il y a un vaincu entre vous que ce soit vous ou les serbes car si ca arrive ca sera comme avec la DER DES DER de 14-18 qui crea le nazisme et la folie des annees quarantes avec la deuxieme guerre mondiale ca l Occident doit l avoir oublier soit le fait expres pour metre notre region dans une instabilitee sans fin pour nous empecher d avancer vers l avant

Moi je dis merde a ce plan foireux du Finlandais avec cette independance tronquee qui sera un bordel sans fin pour nous tous

Que faire ??? ,qu un de vous qu il soit albanais ou serbe fasse le premier pas comme l avait fait De Gaulle avec Konrad Adenauer qui mirent fin a la haine millenaire entre francais et allemand

Je suis pas un utopique mais un realiste et je crois qu il y a chez vos deux peuples des gens de bonnes volontee qui seront pret a faire des sacrifices de chaque cotee pour touver une solution digne et c est pourquoi que concernant ce probleme j aurais voulu que ce soit un dialogue entre l Albanie et la Serbie qui aurait eu plus de poid et de recul qu avec les representant mafieux kosovars surtout que vos deux pays non jamais eu de gros differend entre eux et ne se sont jamais fait la guerre de face et que les dirigeants tant albanais que serbes non pas cette haine qu ont les dirigeants kosovars et les dirigeants serbes entre eux

Pour moi la solution est entre Tirana et Belgrade nulle part ailleur

Amicalement

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Alex,j'ai lu ton message et je pence que tu as tout a fait raison,des solutions existent toujours.Je suis roumain et j'ai tombé par hasard sur ce forum.
Je vous donne l'exemple de Roumanie-Hongrie concernant l'histoire de la Transylvanie(région qui a été toujours roumaine et ancienne de l'époque des daces et de Dacia ).Toute le monde connais
comment les roumains de Transylvanie ont souffert quand elle apaprtennait a la Hongrie.Quand la Transylvanie est redevenu roumaine,
nous avons récupéré les hongrois aussi qui habitent la bas(5 mil roumains et 1mil hongrois approximatif) Les Roumains ont tourné la pages,ils ont compris
que c'est mieux de vivre en paix,malgré le mal qu'ils ont subi,nous avons accepté de l'intégré parmi nous,apres tout c'est pas leurs enfants qu'ils faut qu'ils payent pour les erreurs d'es parents et grands parents,ils ont toutes les droits(université en hongrois,
plaques bilingues dans les villes et villages,président dans le parlement etc.)Et si vous allez en Transylvanie,vous allez voir que les roumains et hongrois
vivent vraiment dans une harmonie totale,ils s'enfichent de la politique,des medias.Donc mes frères serbes et albanais,trouvez un solution,vivez en paix,
oubliez cette haine qui amène a rien.
Amicalement a tous.

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Tu as raison l'ami roumain. Il faut prendre exemple sur la Transylvanie pour les Albanais et Serbes, de la même manière que l'exemple franco-allemand sur l'Alsace-Lorainne. Il y aura forcément un état perdant (la Serbie) avec l'indépendance du Kosovo, mais il faut faire en sorte qu'il n'y a pas de peuples perdants (Albanais et Serbes du Kosovo). Il est là la clé de la paix entre Albanais et Serbes, il faut faire comme les Roumains et Hongrois, et comme les Français et Allemands. Les enfants serbes ne doivent pas payer les erreurs de leurs parents et grands-parents au Kosovo, c'est pas juste ça. Le chemin est long, trop long je trouve, pour que la Serbie lache le Kosovo. Et si en plus la Russie vient foutre sa merde avec son veto. Enfin bref nous verrons bien...

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Ouf,ce grec il a vite oublié que il y a quelques années,les grecs sont parti en masse travailler a l'étranger.
J'ai ete en Grèce,excuse-moi mais je trouve par rapport au sallaire qui est plus bas que en France,Allemagne etc,
la vie en Grèce est très,très chère.Je me demande comment font les grecs avec le SMIC pour vivre,donc alex arrêtes ton
salade.Et une autre chose que j'ai remarqué,vous etez pas écologistes,des papiers jettes par tout....

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Message pour la gauche française,
Il faut pas exagérer qa'même! Les hongrois de Roumanie sont très bien intégrés,et tout se passe bien.
Ils appartient a la nation roumaine.Il avait dans les années 90 des rumeurs qu'ils voulaient une indépendance territoriale
mais c'etait surtout de la part des politiciens,les gens simples vivent en paix.La Hongrie d'ailleurs n'a jamais
encouragé ce politique,elle a compris que la Roumanie non acceptera plus perdre des territoires,elle a perdu déjà assé.

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