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Livres sur Smyrne et question s'y rapportant

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Soumis par arnaud le
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Bonjour, je me rappele qu'un sujet avait deja été ouvert sur les livres parlant de la péiode de Smyrne, mais j'aimerais bien que certaines personnes redonnent les livres s'y rapportant.

Pour ma part j'ai lu:
"terres de sang" que je conseil a totu le monde meme si il est tres difficile a trouver en francias.

Et en ce moment je suis entrain de lire "la dette de sang" qui est l'histoire d'un arménien qui a traqué et tuer la dizaine de turcs responsables du génocide arméniens. Et je voulais savoir si des partis, ou des groupes grecs avait eu la meme démarche apres le drame d'Asie Mineure (puisque personnes ne veut parler de génocides ou massacres)?

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Marie (non vérifié)

C'est une période qui m'intéresse aussi, de par l'histoire de ma famille.

Pourriez-vous me donner quelques titres (avec l'auteur, si possible) ;-) ??

MERCI BEAUCOUP, D'avance.

Marie

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jeu 12/02/2004 - 14:02 Permalien
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Arnaud (non vérifié)

En réponse à par Marie (non vérifié)

De meme pour l'histoire de ma famille,
et vraiment je te conseil
"terres de sang" de Dido Sotiriou (en esperant ne pas avoir fait de fautes d'orthographes dans le nom) qui raconte la vie d'un enfant/hommes du début du siecle jusqu'en 1922. Ce livre est difficle a trouver en francais, moi j'ai eu la chance de le trouver sur internet.
Sinon il existe d'autres livres dont je ne me rappele plus les titres et quelques sites internet sont consacrés a cet période avec de très "belles" photos et des documents d'archives.

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jeu 12/02/2004 - 19:16 Permalien
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Plotin (non vérifié)

En réponse à par Arnaud (non vérifié)

Il y a le livre de George Horton dont j'avais indiqué le lien internet avant les vacances d'été sous le pseudo de... George Horton :D
Ce livre est le témoignage du consul général américain pour le proche orient, il témoigne des différents massacres qui se sont produits en Asie Mineure.

A lire également le témoignage apporté par un journaliste du New-york times en 1922 sur les événements de Smyrne.

Contrairement à ce qu'affirme les turcs tous les témoignages concordent avec la version historique que connaissent les grecs...
Il n'y a eu que peu de débordements lorsque Smyrne était sous occupation grecque et quand il y en avait les officiers grecs incriminés ils étaient jugés et parfois même selon certains exécutés...
Par contre tous les occidentaux dressent le même portrait de la barbarie des Turcs...
Un exemple parmi des milliers d'autres: on a frappé un jour à la porte de la soeur de ma grand-mère. Il s'agissait de turcs armés qui apportaient à la pauvre femme les têtes tranchées de trois de ses fils. Et tout ceci n'est pas une affabulation, puisque les témoignages du même type sont très nombreux. Ma grande-tante en est d'ailleurs devenue complétement folle...Quoi dire de plus?

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sam 14/02/2004 - 10:46 Permalien
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Arnaud (non vérifié)

En réponse à par Plotin (non vérifié)

quoi dire de plus..... attendre que le monde reconnaisse enfin ceci (parceque si on attend que les turcs le reconaisse on est pas arrivé) et aussi que le gouvernement grec arrete de tendre la main à un pays qui à l'heure actuel ne fait rien pour arranger les choses.

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sam 14/02/2004 - 16:23 Permalien
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panos (non vérifié)

En réponse à par Arnaud (non vérifié)

... c'et sque les grecs s'en foutent aussi

vous, petits grecs de l'étranger qui cherchez vos racines cela vous intéresse

mais e Grèce, ca n'intéresse plus personne

on va vous traiter de fasciste, de nationaliste, si vous faites référence à a là bas

mais surtout : le monde entier a retenu que :

"après 1922 il y eut le traité de lausanne un échange de populations. 1,5 millions de grecs partirent de turquie et 500 000 Turcs partirent de Grèce et depuis tout est pour le mieux"

c'est ce qu'on nous dit partout, c'est un copier-coller qui n'en finit plus

... ET BIEN C'EST FAUX!!!

en fait, seuls 250 000 Grecs d'asie mineure ont quitté la turquie après lausanne

1,25 millions l'ont quittée avant, chassés par les massacres, les exécutions, les villages rasés (la première fois que j'ai appris cela c'est en lisant, en grec, un livre de l'historien dimitris kitsikis, qui pourtant n'est pas un nationaliste, il est même assez illuminé et prône... une confédération gréco-turque)

et combien de centaines de milliers en sont morts

arnaud, achète le livre "les grecs pontiques"

eux ont terriblement souffert; ils ont été si exterminés que même l'état grec l'a reconnu et proclamé le 19 mai jour du génocide (c'est le jour où ce cher mustapha kemal débarqua à Samsun et organisa le massacre que des bandes armées avaient déjà commencé)

mais aujourd'hui, cela n'est plus très politiquement correct :

l'amitié franco-allemande a été bâtie sur la reconnaissance des torts du passé; l'amitié gréco-turque doit, a-t-on décidé, se bâtir sur l'oubli du passé et de la mémoire; c'est le devoir d'oubli; le devoir de banalisation : pour ne pas froisser, on préfère dire que c'était du 50/50, qu'on a tous fait des erreurs; certes, mais elles sont sans commune mesure l'une et l'autre. D'un côté, des centaines de milliers de Grecs massacrés; de l'autre, cela se compte au plus par centaines dans des circonstances très particulières - c'est, dans des proportions relatives, ce qui se passe aussi à Chypre dans le discours officiel actuellement : ne pas froisser, dire que tout le monde a fait des erreurs. On en vient à rendre équivalents des événements qui n'ont rien à voir les une avec les autres.

Βουαλά

Ζορέ πμιεν αιμέ του εκριρ αν γαλλογκρεκ με ζε βουλά κε του λε μοντ πουις κομπραντρ

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mar 24/02/2004 - 00:03 Permalien
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panos (non vérifié)

En réponse à par Arnaud (non vérifié)

... c'est que les grecs s'en foutent aussi

vous, petits grecs de l'étranger qui cherchez vos racines cela vous intéresse

mais en Grèce, ca n'intéresse plus personne

on va vous traiter de fasciste, de nationaliste, si vous faites référence à ca là bas

mais surtout : le monde entier a retenu que :

"après 1922 il y eut le traité de lausanne un échange de populations. 1,5 millions de grecs partirent de turquie et 500 000 Turcs partirent de Grèce et depuis tout est pour le mieux"

c'est ce qu'on nous dit partout, c'est un copier-coller qui n'en finit plus

... ET BIEN C'EST FAUX!!!

en fait, seuls 250 000 Grecs d'asie mineure ont quitté la turquie après lausanne

1,25 millions l'ont quittée avant, chassés par les massacres, les exécutions, les villages rasés (la première fois que j'ai appris cela c'est en lisant, en grec, un livre de l'historien dimitris kitsikis, qui pourtant n'est pas un nationaliste, il est même assez illuminé et prône... une confédération gréco-turque)

et combien de centaines de milliers en sont morts

arnaud, achète le livre "les grecs pontiques"

eux ont terriblement souffert; ils ont été si exterminés que même l'état grec l'a reconnu et proclamé le 19 mai jour du génocide (c'est le jour où ce cher mustapha kemal débarqua à Samsun et organisa le massacre que des bandes armées avaient déjà commencé)

(le pontos = nord est de la turquie actuelle; il reste des pontiques en turquie mais seulement ceux qui sont musulmans et que les turcs considéraient donc comme turcs)

mais aujourd'hui, cela n'est plus très politiquement correct :

l'amitié franco-allemande a été bâtie sur la reconnaissance des torts du passé;

l'amitié gréco-turque doit, a-t-on décidé, se bâtir sur l'oubli du passé et de la mémoire; c'est le devoir d'oubli; le devoir de banalisation : pour ne pas froisser, on préfère dire que c'était du 50/50, qu'on a tous fait des erreurs; certes, mais elles sont sans commune mesure l'une et l'autre. D'un côté, des centaines de milliers de Grecs massacrés; de l'autre, cela se compte au compte goutte - c'est, dans des proportions relatives, ce qui se passe aussi à Chypre dans le discours officiel actuellement : ne pas froisser, dire que tout le monde a fait des erreurs. On en vient à rendre équivalents des événements qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, à banaliser un génocide et une épuration ethnique.

Βουαλά

Ζορέ πμιεν αιμέ του εκριρ αν γαλλογκρεκ με ζε βουλέ κε του λε μοντ πουις κομπραντρ

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mar 24/02/2004 - 00:09 Permalien
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Marie (non vérifié)

En réponse à par panos (non vérifié)

Effectivement, les Grecs s'en foutent à tel point que ma propre famille, pourtant touchée par ce drame, n'en parle jamais ou alors très évasivement.

Personnellement, je ne comprends pas ce désaveu du devoir de mémoire.

Je ne suis pas une "petite Grecque de l'étranger" ;-), juste une Française d'origine italo-grecque (je tiens énormément à ce double héritage), qui recherche l'histoire de ses familles... à travers l'Histoire.

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mar 02/03/2004 - 12:58 Permalien
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panos (non vérifié)

En réponse à par panos (non vérifié)

http://www.notevenmyname.com/

NOT EVEN MY NAME

PAR UNE REFUGIEE GRECQUE

existe en anglais, en HOLLANDAIS!!!!!!!!! (pas en allemand contrairement à ce que j'ai dit tout à l'heure)

Pourquoi pas en français? Pourquoi en France, les livres sur la Grèce moderne sont-ils aussi rares, pauvres et nuls

on peut l'acheter en anglais sur amazon

mais vivement une traduction en français que le public français soit un peu au courant de ca:

Not Even My Name is the unforgettable story of Sano Halo's survival of the death march at age 10 that annihilated her family as told to her daughter, Thea and the poignant mother/daughter pilgrimage to Turkey in search of Sano's home 70 years after her exile. Sano, a Pontic Greek from a mountain village near the Black Sea, also recounts her ancient, pastoral way of life in the Pontic Mountians.

The dreadful realization that something was amiss came little by little to Sano's village. Strangers began to inhabit the fields and forests, always watching from a distance like birds of prey. Turkish soldiers made periodic raids to seize men for slave labor in foul, lice-infested labor camps, where most died of disease, malnutrition and exposure. Then in the spring of 1920, Turkish soldiers pounded on doors with the butts of their rifles and shouted General Mustafa Kemal's (Ataturk) proclamation: "You are to leave this place. You are to take with you only what you can carry " On their death march, victims lay where they fell and buzzards hung above their heads. So ended the 3,000 year history of the Pontic Greeks in Turkey.

Stripped of everything she had ever held dear, even her name, at age 15 Sano was sold into marriage to a man who brought her to America. He was three times her age. Not Even My Name follows Sano's marriage, the raising of her ten children, and her transformation from an innocent girl who lived an ancient way of life in a remote place, to a nurturing mother and determined woman in twentieth-century New York City.

Although Turkey actively suppresses the truth about the slaughter of almost 3 million of its Christian minorities - Greek, Armenian, and Assyrian - during and after World War I, and the exile of millions of others, here is a rare, firsthand account of the horrors of that genocide. But Sano's story is also one of triumph; a brilliant and mesmerizing memoir written in haunting and eloquent prose, Not Even My Name weaves a seamless texture of individual memory that evokes all the suspense and drama of the best told tales

THE NEW YORK TIMES "A story of personal strength and the great triumph of mere survival"

WASHINGTON POST BOOK WORLD "Deeply moving... it is impossible to read the story of this woman's life without marveling at the strength of her spirit."

SALEM PRESS "...a triumphant narrative of exceptional magnitude. As an historian, daughter, writer of vivid and arresting prose, and standard bearer of truth, Thea Halo has thus given an invaluable gift to the world."

US NEWS & WORLD REPORT - TOP PICK A survivor's tale from Turkish death marches in 1920 that killed thousands of ethnic Greeks. Young Themia lost family, freedom, even her name - changed to Sano by her cruel mistress. Her daughter tells the sad story with simple grace.

PUBLISHER'S WEEKLY - STARRED REVIEW
"The harrowing story of the slaughter of two million Pontic Greeks and Armenians in Turkey after WWI comes to vivid life" in this memoir by the daughter of a survivor, who has written "an eloquent and powerful account of this tragic chapter in Turkish history."

BOOKLIST - STARRED REVIEW
"An unforgettable book" - Hazel Rochman

Booklist also recommends for teens: YA: The child refugee story, the mother -daughter bond, the teenage arranged marriage, will grab teens' interest --HR

In telling her mother's epic story of survival and ultimate triumph in America, Thea Halo has written an important book about a largely unknown history: the genocide of the Pontic Greeks at the hands of the Turkish government in the years following World War I. Halo's deeply moving portrait of her mother reverberates with large moral issues that affect us all.
- Peter Balakian, author of Black Dog of Fate

As written by her daughter Thea, Sano Halo's harrowing account of the destruction of her family and her world is told with such vivid detail that every page sears the mind and the heart. Not Even My Name is a work of burning intensity, self evidently powerful and true.
- Nicholas Gage, author of Eleni

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mar 24/02/2004 - 00:20 Permalien