Aller au contenu principal

L'origine de l anti-americanisme en Grece

Vu que Philippe,notre ami americanophille nous avaient demander des sources officiel americaine impliquant les USA concernant la dictacture des colonels et Chypre,je vais lui donner ce qu il a demander

Philippe ,j espere que tu es un bon anglophone et que tu sait bien lire l anglais et que tu le comprend car mes sources sont toutes en anglais issus des archives du States departement et des archives de la CIA

commencons par les archives de la CIA

THE GREEK POLITICAL SCENE ON EVE OF PARLIAMENTARY SESSION

a la derniere page la onzieme dans se rapport secret et confidentielle de la CIA,il est dit ceci

Should the King decide to institute a dictatorship,a complete polarization of the political spectrum could endanger de present structure of the gouvernement.

In addition,the failure to come to a political compromise in its domestical affairs complicates the country's relations with its neighbor Turkey and increases the improbability of a satisfactory solution to the Cyprus problem

Special report 28 oct 1966

Ce rapport parle que pour sortir de la crise de la democratie politique grecque,le Roi devrait imposer une dictature ce qui fut fait .six mois apres le 21 avril 1967.

Le SHOULD THE KING DECIDE du rapport de la CIA lui date du 28 oct 1966,n est ce pas la preuve de la main de la CIA concernant l avenement de la dictature proclamer le 21 avril 1967 ou Constantin II ,le dernier roi de Grece jura fidélité au nouveau régime

http://www.foia.cia.gov/search.asp?page…

Sur le lien il ya plusieurs autres archives sur plusieurs pages que je te laisse lire ou on parle entre autre de la fixation de la CIA et des USA des rellations possible que pouvaient avoir l URSS avec les factions politiques grecque de gauche ou deja avant le PUSH ,Andreas Papandreou etait vu comme un danger pour les interets americains,surtout concernant aussi les bases americaines en Grece mais partout en Europe ou les pacifiques allemands,francais ,belges etc etc demandais le depart des bases americaines sur leur sol,c etait le temps des hyppiers,peace and love et de la crise de Cuba en 1962 on avait faillit avoir la troisieme guerre mondialle ,une gerre atomique si Khrouchtchev n avait pas calmer les adeur americaine dans decoudre qu avait a l epoque comme president,un president malade,presqu handicape moteur ,John Kennedy

Apres la detente avec Khrouchtchev jusqu en 1964 ,a la fin de cette derniere annee, Khrouchtchev fut demi et a sa place un dur des dur du soviet supreme fut au poste Léonid Brejnev qui adopta par sa doctrine Brejnev,une ligne dur qui provoqua une crise encore plus aigue des rellations USA-URSS de la Guerre froide, comme en témoigna l'affaire tchécoslovaque ,sa doctrine fut applique jusqu a sa mort comme en Pologne , ou Jaruzelski imposa le 13 décembre 1981 l'état de siège face à la popularité grandissante du syndicat Solidarność et de son chef Lech Wałęsa, l exemple Polonais et Tcheque est a l URSS,ce qu etaient les coup d etat en Grece et en Turquie pour l USA

L Urss avaient peur de perdre ses satellites du Pacte de Varsovie comme les USA avaient peur de perdre ses allies de l OTAN,ils utiliserent tout les deux les meme procedes

Tu peut aussi chercher sur les page de la CIA que je t ai donner sur le lien,concernant Chypre

mais j ai mieux,je vais te donner les archives du STATES DEPARTEMENT concernant

Foreign Relations, 1969-1976
Greece; Cyprus; Turkey, 1973-1976

VolumeXXX ou tu decouvrera 247 pages en format PDF
concernant les rellations des USA,avec la Grece, Chypre et la Turquie

Concernant la Grece

http://www.state.gov/documents/organiza…

Concernant Chypre et toute la crise de 1974

http://www.state.gov/documents/organiza…

et concernant la Turquie

http://www.state.gov/documents/organiza…

Tu verra qu il est implicitement confirmer que la meilleur solution pour les USA est la partition de l ile de Chypre,la double enosis comme le disaient si bien Kissinger

Que pour Kissinger,makarios etait un danger pour les interets US,vu qu il etait soutenu en ecrasante majorite a Chypre par l AKEL, après l’indépendance, il a soutenu l’archevêque Makarios, président de Chypre.

Demetris Christofias ,l actuel president de Chypre est issus du parti de l Akel et doit etre le seul president d un pays de l U.E issu d un parti communiste,mais aujourd hui,il n y a plus de danger communiste de l epoque de la guerre froide

Créé en 1926, sous le nom de Parti communiste de Chypre (KKK), il était opposé à l'Enosis (union avec la Grèce) et prônait l'indépendance du pays. Il devint illégal en 1931, par décision du gouvernement colonial britannique suite à des émeutes nationalistes. En 1941, les dirigeants de ce Parti interdit fondèrent l'AKEL avec d'autres hommes politiques de gauche. Aux premières élections municipales en 1943, les candidats de l'AKEL remportèrent les mairies de Limassol (Ploutis Servas) et Famagouste (Adam Adamantos).

Tout comme le KKK, l'AKEL était opposée à l'Enosis mais de façon subtile. Il réclamait un processus d'indépendance graduel, qui commencerait par une constitution et un gouvernement autonome ( en concervant le statut de colonie), et ayant pour but l'auto-détermination.

A partir de 1955, l'AKEL s'opposa aux pratiques violentes employées par le mouvement de résistance anti-britannique EOKA. L'EOKA accusa l'AKEL de collaboration avec les britanniques, bien que l'AKEL ait aussi été déclarée illégale en 1955. L'EOKA fut à l'origine de plusieurs assassinats de membres. L'AKEL accusa l'EOKA d'être anti-communiste, notamment sur la base de la participation de Georges Grivas à la guerre civile grecque du côté opposé aux communistes.Le soutient de l Akel a Makarios durant son regne durant les annees 60 a incite ce dernier a devenir membre des non aligne qui pour les USA etait l antichambre de pays pros sovietique puisque les parrains de cette organisation etait Fidel Castro ,Tito ,Nehru et Nasser ,des regimes socialiste ou communiste qui avaient des contacts etroit avec le pacte de Varsovie

Chypre ne pouvait echapper a la sphere americaine,Makarios etait en froid avec la junte des colonel ,les colonels consideraient Makarios comme un pope rouge,dangereux communiste,exploitant a son profit les installations touristique hotelliere du pays a son compte dont les moeurs n etait pas tres orthodoxe,un danger pour l Otan ,ce que les britanniques,eux aussi sentait comme un sanger pour leur base a Chypre que Makarios voulait reduire a une superficie minimum,le coup d etat contre Makarios fut commanditer par les colonels avec l appuie des britannique avec le feu vert de Kissinger qui voulait voir Makarios mort

Lorsque Kissinger appris que Makarios n etait pas mort pour lui l incompetence des colonels et de Ioannidis fut a son comble

Pour lui,le simple fait que Makarios soit vivant,donc representant le seul legitime dirigeant reconnu internationalement soutenu par tout les gouverement europeen et qui s etait mis ruse qu il etait sous la protection des britannique dans leur base d Akrotiri fut un casse tete innimaginable pour kissinger qui voyait la grece et la Turquie se faire la Guerre directement,la Grece des Colonels reagisserent directement a la premiere invasion de Kyrenea par les turcs en declarant la mobilisation generale et en amassant des troupe en Thrace

Kisinger fut etonne de la debacle turque lors de la premiere invasion turque ou grec et chypriote resisterent incroyablement,pour gagner du temps il imposa a la Grece de la Junte un blocus non declare d armement pourtant commander en pretextant desprobleme technique de livraison en donnant un message aux Colonels qu en cas de guerre directe contre la Turquie,la Grece serait tres rapidement sans munitions et peices de rechange,le materiel de l armee grecque a l epoque etait a 100% US et dependant des livraison americaine

Kissinger metta la pression aux grecs d accepter des pourparler tout en donnant carte blanche a Ecevit d envahir et de s accaparer plus de 30% du territoire chypriote

Philippe si tu lis tout les rapport et dialogue entre les secretaires d etat Us avec Kissinger ,Nixon et Ford concernant CHypre ,tu decouvrera la verite,celle que tu renie depuis que tu es participant sur Info Grece

Les dialogues entre ponte du states departement Us sont tellement eloquent qu on voyait bien que les USA avaient un parti pris enver la Turquie contre les interet grec,meme au moment ou Ioannidis chuta et fut remplacer par Karamanlis

Comme par exemple ces dialogue telephonique qu a eu Kissinger ( K) avec Ecevit (E) et peu apres avec Karamanlis (C)

134. Transcript of Telephone Conversation Between Secretary of State Kissinger and Turkish Prime Minister Ecevit
August 15, 1974, 6:25 p.m.

K: Hello.
E: Hello.
K: How are you?
E: Secretary Kissinger this is Ecevit. Well I can give you an exact time for tomorrow for the end of our operation 12:00 noon New York time latest.
K: 12:00 noon. Ok. Mr. Prime Minister can we inform the Secretary General of the UN of this?
E: Yes and we shall be available for talks at that time if necessary.
K: Ok.
E: Thank you very much.
K: Now Mr. Prime Minister may we inform the Greek Government and the Secretary General of the UN?
E: If you want we can also directly inform the Secretary General of the UN.
K: Give us a few hours and we will inform them then you can inform
them.
E: Ok. Inform them before morning Turkish time. [b]I suppose you know about the resolution at the Security Council.[/b]
K: [b]Well I will try to avoid a vote on it[/b].
E: [b]Thank you very much Mr. Secretary[/b].
K: [b]Thank you.[/b]

135. Transcript of Telephone Conversation Between Secretary of
State Kissinger and Greek Prime Minister Karamanlis
August 15, 1974, 7:22 p.m.

K: I am sorry to disturb you in the night, Mr. Prime Minister. I first of all wanted to tell you I am sending you a message but I have just had one of many conversations with the Turkish Prime Minister and he has told me they are going to stop military operations tomorrow at 12:00 noon Washington time and I wanted to tell you that we will hold them to this promise.
C [Caramanlis]: [b]They will complete it at 12:00 tomorrow?[/b]
K: [b]They will have completed it[/b].
C: [b]They will complete until tomorrow their plans[/b] [change?].
K: [b]Well this I cannot judge[/b]. But we will in any event take an active
role in the negotiations from now on.
C: I am going to think about this but I am afraid that after this fait accompli it will be a little difficult.
K: [b]We have issued another strong statement today condemning the Turkish action[/b]
C: I have heard.
K: . . [b]. from the White House and I just wanted to tell you, Mr.Prime Minister, we will do everything to strengthen your position and show our friendship for Greece.[/b]
C: I appreciate it but I am afraid it is a little late. As I said the Turks have created a fait accompli.
K: Well this . . . we have to see what can be done now.
C: Unintelligible . . . to avoid this you know . . . inaudible . . . under the threats and . . . inaudible.
K: I understand this and we are opposed to it.
C: I beg your pardon?
K: [b]We are opposed to a policy of military pressure[/b].
C: Why? As you know, Turkey doesn’t understand the advice in Europe and in your opinion what are they going to do?
K: Well, they have offered to negotiate.
C: After the fait accompli they want to talk. But it is difficult for us to.
K: [b]Well, let me see whether I can think of a procedure. Would you be prepared to pay a visit to the United States?[/b]
C: [b]Who?[/b]
K: [b]You[/b].
C: I don’t think because you know it is difficult for me to leave the country. We have many problems. The people are very bitter, angry,the armies are upset. It is difficult to leave the country. Maybe a little later, but just now it is impossible.
K: Well, I am sure that maybe our President will be in touch with you tomorrow by cable.
C: Who?
K: President Ford. And let us see perhaps what can be done.
C: [b]Mr. Secretary, I believe you have to get out Turks.[/b] The Turks
. . . If they don’t get rid of this obsession it is difficult to get agreement.
K: We will consider it very seriously. I didn’t quite understand what you said.
C: I said the Turks . . . inaudible . . . if they don’t get rid of this obsession,
it is very difficult to get an agreement.
K: [b]With that I agree. There can be no further pressures.[/b]
C: But in spite of that the Turks have broken everything. The Greek people think . . . inaudible . . . bit late. Without giving instructions to
the public it is very, very difficult for me to begin again talks.
K: Yes, I understand.
C: Mr. Secretary there is a climate very difficult.
K: Let me report this to the President and we will be in touch with you tomorrow.
C: Yes. I will be here. Yes, thank you.office.
K: Mr. Prime Minister if you have any proposal we would look at it very seriously as to what should be done.
C: [b]In my opinion you have to do something more than give advice to the Turks.[/b]
K: If you have any concrete suggestion, we would be prepared to look at it very seriously.
C: I am going to answer your message today.
K: Good. I look forward to hearing from you Mr. Prime Minister.Good night.
C: Good night.

J ai pris juste cet exemple pour montere combien Kissinger etait un fourbe et avait un parti pris vis a vis des turcs jusqu au boutiste

Tout mes liens du States departement viennent de ce lien

http://www.state.gov/r/pa/ho/frus/nixon…

Philippe j espere que tu aura le courage de lire toute les archives que je te fais partager et que tu aura enfin une vue plus realiste de ce que les USA ont fait en Grece et a Chypre durant la guerre froide contre les interets de la Grece et des chypriotes grecs

J attend de toi de tout lire avant de me repondre ,car c est toi qui a demander d avoir des archives demontrant le parti pris US et de leur manigance contre les interet grecs comme le font aujourd hui les hedge fund americain contre la Grece qui ne te chagrinne pas plus ,les economie que Papandreou ne servire qu a payer les 3% d interets en plus qu on devra payer pour nos dernier emprunt obligataire mon ami

Tu va payer toi et moi ,les bonus et les interets que tes amis americains ont fait a la Grece avec cette attaque speculative et toi ,tu me dis qu il etait temps

Il etait temps de quoi mon ami que tu paye ta dime a tes nouveaux seigneurs,tu as un esprit de vassal mon ami

Philippe,je suis mon seul maitre ,je ne suis d obedience d aucune famille politique,sur ce site on m a traiter de nationaliste,communiste,gauchiste,de droite,de tout et j en ai que faire et je n ai pas l intention de me soumetre a aucune authorite qui enfreint ma liberte ou la viabilite de ma famille ou de ma personne,la c est mon temperament grec qui parle

Ta leme

0
0
No votes have been submitted yet.

Soumis par Philippe (non vérifié) le

Permalien

Je vais lire avec grand intérêt tes sources.
Mais je vois que tu me traite de vassal des USA à la fin de ton post. Pourquoi donc ? Parce que je ne prends pas part à la mode en Europe de l'antiaméricanisme "bon chic bon genre" ?

J'ai le droit d'avoir mes opinions, non ? Suis-je un mauvais grec parce que je ne déteste pas les USA ?

En Grèce je peux comprendre l'antiaméricanisme, mais en France, c'est du snobisme ! Une mode de "bien pensants" et d'amnésiques. La France a été un pays collaborateur : tout le contraire de la Grèce, et sans les USA ils se salueraient aujourd'hui en disant "Heil Hitler" !

Je tiens à dire aussi qu'on ne connait RIEN, en Europe, des USA. Ce ne sont que des clichés. Ce que les Européens n'ont pas compris à propos des américains, c'est que leur mentalité et leur mode de vie est TRES différente de la nôtre. Mais nous les jugeons par rapport à nous et c'est une grossière erreur.

0
0
No votes have been submitted yet.

Soumis par Parmenion (non vérifié) le

In reply to by Philippe (non vérifié)

Permalien

salut Philipe,

Si les gens te prennent pour un "vassal des USA" c'est parce que dans tes propos tu ne montres pas une opinion neutre mais plutôt pro étasunienne.
Effectivement en Europe on n'adopte pas le point de vue étasunien, car c'est l'Europe. Au USA c'est pareil ils sont incapable de prendre le point de vue Européens. C'est ce que l'on appel de l'ethnocentrisme. Et ce n'est pas que l'on ne connaisse pas la culture étasunienne le problème, regardes le sujet c'était Chypre, de quel droit se sont ils permis d'intervenir dans ce pays alors qu'ils ne connaissent pas ce pays, cette région? Ce sont leurs actions dans des régions du mondes qu'ils ne connaissent pas qui amènent l'anti américanisme.

Dans tes commentaires, ce qui choc c'est que tu favorise le point de vue étasunien alors que tu es européen..... là est le problème soit tu essaye d'avoir un avis le plus neutre et objectif soit tu passe pour un pro étasunien soit tu adopte le point de vue européen. Ne cherche pas à te dénaturaliser

Ne pense pas que l'anti américanisme soit une mode, elle a toujours été présente, surtout depuis qu'elle est devenue la première puissance mondiale. N'en sois pas choqué c'est le lot de toutes les grandes puissance, de part la jalousie qu'elles amènent et par leurs intervention dans le monde.

Tu dis que les USA ont sauvé l'Europe d'Hitler, c'est là par exemple que tu refuse de te mettre du point de vue européen ou autre, car l'URSS à causé la perte du régime hitlérien et cela dès 1941 selon certains. De plus ils sont venus nous sauver oui mais pour mieux s'implanter en Europe au niveau commercial.

Personne n'a le droit de dire que tu es un mauvais grec. D'ailleurs cela n'existe, pas on se sent grec ou on ne se sent pas grec. Pour le reste tu as le droit d'avoir la position que tu veux mais sache là défendre et la justifier ;)

0
0
No votes have been submitted yet.

Soumis par Philippe (non vérifié) le

In reply to by Parmenion (non vérifié)

Permalien

Ce qui m'intéresse avant tout, c'est que l'Europe et SURTOUT LA GRECE avance. Ce n'est pas en rejetant à chaque problème la faute sur les américains ou d'autres (l'Europe, l'Euro...) qu'on va avancer. Il faut être capable de regarder nos propres défauts sans les dissimuler, pour les corriger et en tirer des leçons.

Je veux bien tout reconnaitre sur le mal que les USA ont fait en Grèce, à Chypre ou ailleurs. Et je m'excuse sincèrement si j'ai choqué des gens qui estiment que les USA leur ont fait du mal.

Mais Mon Dieu, l'URSS a ANEANTI les pays de l'est qu'elle a "libéré". C'est vrai, non ?
Savez-vous que les soviétiques ont rasés tous (ou une grande partie) des monuments historiques de ces pays : églises, châteaux, cathédrales, pour construire leur idéal égalitaire ? Ces monuments ont été remplacés par des cubes de bétons où les familles devaient s'entasser, séparées par des rideaux.
Toute expression artistique autre que celle glorifiant le communisme était interdite. Musique populaire, peinture, sculpture, tout a été interdit ou uniformisé. C'est terrible, non ? C'est un génocide culturel. Et je ne parle pas de l'économie, l'artisanat de ces pays détruite par les plans quinquennaux. La volonté démocratique des populations écrasée par les chars russes… Comment fait-on pour se relever de cet asservicement ?

A côté de cela, l'Europe de l'ouest et même les anciens ennemis tels que l'Allemagne de l'ouest ou le Japon ont connu la démocratie, la liberté, l'opulence de la société de consommation. Nous n'avons pas commis les mêmes erreurs du traité Versailles de 1919, l'humiliation des vaincus. Enfin, je veux dire, y a pas photo, non ?

Je dirais que je suis plus "anti-antiaméricanisme" que pro-américain. Je les reconnais sans problème comme puissance dominante. Cela ne me gêne pas car je les considère comme nos alliés, pas nos ennemis.
Nos intérêts convergent GLOBALEMENT. Il y a eu des coups de poignards dans le dos, dans tous les sens, c'est l'Histoire qui veut ça et j'en suis vraiment désolé. Ils ont quand même beaucoup aidé l'Europe à des moments où elle en avait désespérément besoin.

Critiquez moi sur mes erreurs, pas sur mes opinions. Des erreurs j'en ai fait et j'en ferai encore. Mon intelligence est limitée et ma capacité d'assimiler toutes les informations aussi.

Mais vraiment, je m'en fous des USA ! On est au XXIème siècle. Tout cela c'est un peu du passé. Yalta, c'est fini. On vit un monde mondialisé où même les USA risquent d'être débordés par d'autres puissances émergeantes. (Encore que je ne vois pas cette perspective avant très longtemps, car ce n'est pas juste une question de masse d'argent ou de quantité d'armes. Il y a l'influence culturelle).
C'est donc la Grèce et l'Europe d'aujourd'hui qui ont les cartes en mains. La capacité de la Grèce et de l'Europe de s'adapter au monde moderne ou d'en subir les conséquences.

0
0
No votes have been submitted yet.

[i] Une chose qui me paraît avoir beaucoup d’importance dans l’influence ou non, politique ou économique, des USA aujourd’hui est l’influence qu’on peut appeler « culturelle », sachant que l’adjectif ne couvre pas tout.
Un des intervenants parle des pays émergents. On ne peut pas ne pas penser à l’Inde, ou à une cité-état comme Singapour où l’on communique par l’anglophonie.
La nouvelle mythologie inconsciente qui charpente plus ou moins les pensées d’un peuple est de type américain : le bon cow-boy et le hors-la-loi, le bon la brute et le truand etc. voir qu’en France pour circuler l’été on parle de « bison futé » est symptomatique (on aurait pu utiliser goupil le renard, animal symbolique en Europe…)
La découverte, après la guerre, pour la génération qui pensait qu’il fallait voir autrement l’avenir (alors que déjà une moitié de l’Europe était derrière le Rideau de fer et que la Guerre froide était en toile de fond) du cinéma américain, du jazz, du crédit alimentant le commerce, la littérature américaine, roman noir compris, etc. nous a influencé de façon inconsciente mais réelle.
Le relais a été pris par les séries télévisuelles américaines : de nombreux épisodes se passent au prétoire, et on cherche à obtenir maintenant en France un avocat dès le début d’une affaire, a faire reconnaître ses droits, etc. ces diverses séries, y compris la Famille Simpson laide et bêlante au possible, l’ordinateur individuel qui échappe au regard des parents, modèle ee éduque que nos enfants. Au moins il n’y a pas de Führer, de Duce, de Petit père des peuples ou de Grand timonier !
C’est l’anglophonie finalement qui est en train de modeler d’autres façons de voir et de penser, quoique que l’on essaie de l’éviter ou de le redresser et que l’on continue à penser et à communiquer en français et/ou en grec
Il y a eu, au-delà du grec attique, l’extraordinaire expansion du grec alexandrin, parlé de la Libye et de la Grande Grèce jusqu’autour de la mer Noire, et aux frontières de la Perse, avec des centres de civilisation intellectuelle et technique majeurs (Ionie, Alexandrie, Syracuse, etc.). Puis ce fut le tour des Romains, qui en soubassement à leur propre expansion culturelle avaient le socle hellénique. Les Byzantins héritiers de ces deux cultures, avec la greffe féconde des Écritures et du Christianisme (la version de l’Ancien Testament en grec par les Septante à Alexandrie, le Nouveau testament, avec en particulier les épîtres d’un Juif, citoyen romain, se servant de la langue grecque, Paul de Tarse). La latinisation de l’Europe méditerranéenne a permis à la langue française de devenir à son tour l’explication et la transmission du monde tel que le décrit cette langue, alors que la langue espagnole prenait la moitié du Nouveau Monde. C’est le tour actuellement de l’anglophonie.
Quand je travaillais à l’OCDE un Britannique vint me chauffer les oreilles en me disant avec fierté que c’est l’anglais qui prévalait comme langue diplomatique et internationale (et aussi économique, guerrière, etc.). J’en fus irrité et il m’obligea de lui dire que si aujourd’hui nous apprenons l’anglo-américain (et non, hélas, l’anglais shakespearien) c’est parce qu’un jour une minorité religieuse persécutée a quitté les îles Britanniques, à bord du Mayflower pour l'Amérique du Nord. On parle « anglais » à cause des Américains et non de l’œuvre extraordinaire de Shakespeare.
Ces Anglo-Saxons ont occupé au moment de l’épanouissement anglais les régions tempérées et nourricières du globe : Amérique du Nord (au détriment des Amérindiens et des Français), Afrique du Sud (au détriment des Bantous et des Boers), Australie (au détriment des Aborigènes). Ils ont même réussi à léguer leur langue à l’Inde, etc. etc.
Les ordinateurs, les banques, les pilotes d’avion, les marines de commerce, les voyages, et tant d’autres secteurs d’activité utilisent l’anglo-américain.
On oublie qu’un président des USA est le président de son pays et non le Dieu de Justice. Il fera passer avant tout ce qu’il pense être les intérêts de sa nation et/ou ses espoirs de réélection.

Ce qui m’a toujours contrarié chez nos congénère hellènes helladiques c’est de considérer que tout ce qui arrive à la Grèce, (indépendante depuis le XIXe s.), et malgré ses défaites militaires et humaines tragiques (la Dichónia, la perte des terres byzantines habitées par des Grecs orthodoxes, l’impossibilité de régler le problème de Chypre, la non intégration de l’Épire du Nord, où l’armée grecque entra victorieuse deux fois au XXe siècle, la dispersion derrière le Rideau de fer d’une partie des Résistants, mais avec les enfants du paidomázoma, la régression de la natalité, le refus d’une politique du retour même temporaire des Grecs des diasporas comme fait Israël, etc.), que tout ce qui arrive, donc, de négatif est « la faute des Grands ». Nous ne sommes pas de purs et faibles agneaux innocents offerts au bourreau.
D’autres petites nations, contre vents et marées, ont gardé leur fierté nationale face à des menaces extérieures de tous ordres : la Finlande, l’Autriche, l’intelligente formation du Benelux.
La Grèce a toujours été peu ou prou soumise aux influences, acceptées par ses hommes politiques, des Grandes puissances. Comment oublier que le jeune État grec assassine un homme comme Kapodistrias ? Quand on lit les mémoires de cet homme extraordinaire, digne des héros antiques, Makryiánnis, et que l’on voit que les trois partis politiques influents, au début de l'indépendance, chèrement et incomplètement obtenue, qui trouvent leurs serviteurs parmi les dirigeants grecs, s’appelaient le Parti français, Parti anglais et Parti russe, comment ne pas s’étonner et éprouver de l’amertume ?
Même l’extraordinaire mouvement de la Philikí Hétairía avait cru devoir laisser croire qu’il était sous l’inspiration, où l’influence, de quelqu’un de puissant ! Les Italiens disaient : «Italia fara da se », et les Irlandais avaient le Sinn Fein. Ils ne comptaient que sur eux-mêmes.
Et nous ?
Avez-vous trouvé une analyse lucide et juste de ce qui arrive à la Grèce sous la plume d’un politicien ou d’un journaliste du pays ?
Je trouvé affigeant que presque sur toutes les photos de presse quand on montre Papandréou il est le plus souvent en retrait, l’air même un peu obséquieux, peu participant. La plupart des Merckel, Sarkozy, et autre Barroso lui tournent de trois-quarts ou complètement le dos. Observez ces clichés. Ils sont tragiquement révélateurs. [/i]

0
0
No votes have been submitted yet.

Soumis par Pascal Olivier (non vérifié) le

Permalien

@ Philippe

La France n'est pas un "pays de collabos". Si non comment expliquer qu'elle disposât au sortir de la guerre d'un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, au grand dam des anglo-saxons.

Au roman de la France résistante a succédé le roman de la France collabo. La réalité est plus prosaïque. Il y avait une France résistante et une France collabo. Ce clivage pourtant très politique transcenda les formations politiques, à l'exception du PCF qui resta monolithique.

C'est la bataille décisive de Stalingrad, (je n'oublie pas la contribution de la Grèce qui a obligé la Wehrmach à dégarnir le Front de l'Est) et le sacrifice de 27 millions de soviétiques qui a permis le débarquement et la victoire alliée.

Je comprends et partage votre aversion pour l'anti-américanisme des "[i]bien pensants[/i]" qui sont pourtant les meilleurs alliés de l'Empire. Les "alter" et autres européistes, mondialistes et "citoyens du monde" faussement qualifiés d'internationalistes. Pour être internationaliste il faut au préalable croire en la nation lieu de la démocratie et de la solidarité. Pour qu'il y ait démocratie il faut au préalable un peuple, un "démos". Il y a un "démos" américain, pas européen. Nous n'avons pas fini de payer cette chimère. Des peuples qui ont perdu le pouvoir de battre monnaie ou de la dévaluer sont des ilotes. La démocratie qui ne s’exerce que dans le cadre national et qui prend appui sur les classes moyennes éduquées ne peut survivre à la disparition de la nation et à la paupérisation des classes moyennes. Or le capitalisme financier a décidé d’en finir avec la main d’œuvre et les classes moyennes occidentales. Le transfert se fait vers l’Asie, de même que le transfert de souveraineté des nations se fait vers l’UE, chausse-pied de la mondialisation libérale. Nous rentrons donc inéluctablement dans une société post-démocratique.

Je n'ai pas d'aversion particulière pour le peuple américain dont la démocratie est avec celle de la France fille des Lumières. Mais je n'oublie jamais que le propre des puissants est de composer avec leurs ennemis et de trahir leurs amis. la Grèce est bien placée pour le savoir, plus globalement l'Europe également. Les EU pèsent de tout leur poids pour nous imposer la Turquie qui possède la seconde armée de l'OTAN avec ses 800 000 hommes sous les drapeaux, et pour empêcher de la sorte la jonction naturelle du protectorat Ouest-européen avec la Russie (qui n'a plus grand chose à voir avec l'URSS), c'est à dire empêcher que le continent européen, une Europe des nations, ne se libère et devienne un acteur stratégique indépendant. Il faut lire les écrits de Zbigniew Brzezinski. Je ne me rappelle plus si c'est lui ou Samuel Huntington qui préconisait la nécessité d'un nouveau rideau de fer après la chute du mur de Berlin en isolant le monde orthodoxe du reste de l'Europe.

Le plus inquiétant est à venir parce que l'Empire américain est sur le déclin et qu'il peut être tenté par le pire pour maintenir son hégémonie. G2 ou G20, monde bipolaire EU-Chine ou multipolaire, voilà l'enjeu. Si nous voulons échapper au tête à tête mortifère qui se dessine il faut une Europe indépendante. Cela n'empêche pas alliance et amitié avec les EU. Si nous continuons à être des ilotes nous ne seront pas autre chose qu'un pion dans "Le Grand Echiquier" de notre "ami" cité plus haut. Les EU ne déstabiliseront pas un milliard et demi de chinois qu'avec les ouïghours et les tibétains. Mon inquiétude et que l'islam soit à nouveau mis à contribution, cette fois-ci contre la Chine, après avoir servi contre la gauche arabe, autrement dit contre les chrétiens arabes, contre la Russie en Afghanistan, en Asie central, dans le Caucase et dans les Balkans. Les EU pour conserver leur hégémonie pourraient être tentés de s'adjoindre le milliard et demi de musulmans de la planète, le cauchemar absolu, les EU à la tête de l'oumma. Obama-Caracalla ou l'un de ses successeurs pourrait se transformer en Obama-Constantin et organiser l'islam en religion de l'Empire.

Un monde multipolaire n'est pas une garantie de paix, mais ressemblerait plus au jeux traditionnel des puissances comme on a pu le connaître au XIXe siècle. D'accord pour être dans ce cas allié des américains. Mais auparavant il convient de reconstruire notre indépendance, donc notre puissance. La tâche est difficile.

0
0
No votes have been submitted yet.