Alors que la Grèce craint que le nombre de migrants bloqués sur son territoire puisse atteindre le chiffre de 70.000 ce mois-ci -après la décision de quatre pays des Balkans d'imposer de nouveaux quotas pour endiguer l'afflux de migrants chez eux-, l'OCDE s'inquiète des conséquences sur
Idomeni. Le nom de ce petit village grec, situé à la frontière avec la Macédoine, inconnu il y a quelques semaines, pourrait devenir aussi tristement célèbre que Calais. S'y entassent dans un camp précaire des milliers de migrants, venus principalement d'Irak ou de Syrie.
«Une crise humanitaire menace la Grèce, nous ne pouvons pas la laisser seule dans cette situation», a insisté la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga jeudi à Bruxelles.
«Nous devons aider la Grèce.» Le message a été décliné dans toutes les langues par les dirigeants européens convoqués lundi à Bruxelles pour un sommet de crise avec la Turquie. La fermeture de la route des Balkans signifie l'arrêt du voyage à la frontière avec l'ancienne République ...
L'Union européenne va solliciter la Turquie et soutenir la Grèce pour que ces deux pays l'aident à régler la crise migratoire, avec la volonté de fermer définitivement "la route des Balkans", lundi lors d'un sommet à Bruxelles.
Le Premier ministre grec a demandé une nouvelle fois dimanche le transfert «urgent» de milliers de migrants vers d'autres pays de l'Union européenne (UE), à la veille d'un sommet extraordinaire UE-Turquie à Bruxelles.
Le premier ministre bulgare a annoncé samedi 5 mars le déploiement de plus de quatre cents hommes venant des rangs de l'armée, de la police et de la gendarmerie, à la frontière avec la Grèce.
Le soleil est revenu sur le camp de réfugiés d'Idomeni, à la frontière gréco-macédonienne. Mais après une nuit pluvieuse, le site n'est qu'un champ de boue. Des feux de camp allumés pour tenter de se réchauffer, s'échappe une odeur âcre.
Mardi 1er mars, dans une interview accordée au Hospodarske Noviny, le premier ministre slovaque, le social-démocrate Robert Fico lançait une énième provocation à l'égard du gouvernement grec avec son ton si mesuré : « Tsipras, si tu ne fais pas ce que tu peux, alors il n'y aura qu'u