Organisations: Syriza

La contestation de l'aile gauche de son parti Syriza, Alexis Tsipras l'attendait de pied ferme, après le préaccord conclu vendredi au sein de l'Eurogroupe sur la prolongation du programme d'aide à la Grèce.

Pour le Premier ministre grec, l'accord conclu avec la zone euro sur la poursuite de son financement permet à la Grèce d'abandonner «l'austérité». Alexis Tsipras a néanmoins prévenu samedi que les «difficultés réelles» sont à venir.

La Grèce, depuis les récentes élections législatives qui ont vu la victoire d'Alexis Tsipras, est au centre de toutes les attentions au sein de l'Union européenne.

Lors de son discours devant le Parlement, dimanche 8 février, le premier ministre grec Alexis Tsipras a évoqué « l'obligation historique » et « morale » de son pays à réclamer « des indemnités de guerre et le remboursement du prêt forc? à l'All

L'Europe se serait bien passée de cette fracture supplémentaire et, à vrai dire, assez profonde.

Le nouveau gouvernement grec entame dimanche à Paris une tournée européenne afin d'engranger des soutiens dans sa croisade pour alléger le fardeau de sa dette, armé d'un discours plus policé pour tenter de rassurer ses créanciers.

"Démagogues !", "Provocateurs !","Economie Vaudou !"... Le nouveau pouvoir grec, issu des élections du week-end dernier, n'a pas été accueilli que par des vivas en Europe.

Offensif et résolument opposé à la poursuite des politiques d'austérité en Grèce, le leader de la gauche radicale Alexis Tsipras, fraîchement nommé Premier ministre, n'aura pas tardé à mettre son programme à exécution.

C'est dérangeant, contre-intuitif. Mais c'est la vérité. Alexis Tsipras est un allié - de fait si ce n'est de c?ur - de Poutine. Il défend la politique agressive du Kremlin en Ukraine.

Après la victoire historique de son parti Syriza aux législatives, Alexis Tsipras a choisi, lundi, son allié pour gouverner. Un partenaire a priori surprenant puisqu'il s'agit du parti de droite souverainiste des Grecs indépendants (AN.EL).