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La visite du premier ministre grec Mitsotakis au président turc Erdogan consacre le dégel des relations entre les deux pays

Published in Le Monde on
Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, après une conférence de presse au palais présidentiel à Ankara, 13 mai 2024.  UMIT BEKTAS / REUTERS
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Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, après une conférence de presse au palais présidentiel à Ankara, 13 mai 2024. UMIT BEKTAS / REUTERS

Les deux dirigeants, dont les rapports étaient jusque-là très tendus, ont fait assaut d’amabilités lors de leur rencontre, lundi 13 mai, en Turquie, sans parvenir à masquer tous les sujets de divergence entre eux.Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, après une conférence de presse au palais présidentiel à Ankara, 13 mai 2024. UMIT BEKTAS / REUTERS

Qui aurait cru que Recep Tayyip Erdogan appellerait un jour le premier ministre grec « mon cher Kyriakos »  ? Il y a seulement deux ans, le président turc avait déclaré : « Pour moi, une personne du nom de Mitsotakis n'existe plus à partir de maintenant. » Les temps semblent bien changés, et le chef du gouvernement grec s'est félicité, lors de sa visite à Ankara, lundi 13 mai, dela « voie positive » prise par les deux pays. Rappelant qu'il s'agissait là de la quatrième rencontre en dix mois avec M. Erdogan, le premier ministre a ajouté que ce rapprochement, « en des temps difficiles pour la paix et dans un contexte de déstabilisation de la région, était nécessaire ».

Avant cette réunion dans la capitale turque, les deux chefs d'Etat ont fait assaut d'amabilités. M. Mitsotakis a multiplié, dans le quotidien turc Milliyet, les références au sujet des progrès « de [leur] dialogue\u2026