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À Samos, les migrants prêts à mettre le feu pour échapper à «l’enfer»

Published in Le Figaro on
À Samos, les migrants prêts à mettre le feu pour échapper à «l’enfer».

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REPORTAGE - Le camp accueille aujourd'hui 5100 personnes pour 648 places. Et, comme à Moria, les réfugiés vivent dans des conditions insalubres avec peu de points d'accès à l'eau.

De notre envoyée spéciale à Samos

Depuis l'incendie de Moria, il y a une dizaine de jours, les pompiers de Samos se tiennent prêts à éteindre les feux qui jaillissent du centre d'accueil de migrants et de réfugiés de cette autre île hot spot à la nuit tombée. Des dégâts matériels uniquement - quelques conteneurs préfabriqués dont ceux qui abritaient environ 70 mineurs non accompagnés, ont été réduits en cendres - mais une problématique se pose. S'agit-il, d'une nouvelle stratégie?

À lire aussi : Après l'incendie à Lesbos, les Européens confrontés à un nouveau test de solidarité

Le camp de Samos, est surnommé «le petit Moria», en référence au centre d'accueil pour migrants et réfugiés de Lesbos, l'île voisine. Comme Lesbos, Samos est située à quelques encablures des côtes turques et donc en proie à l'afflux d'embarcations de fortune. D'une capacité de 648 places, son camp en accueillait, en début d'année, dix fois plus. Aujourd'hui, ils sont 5100 et comme...