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En Grèce, le désenchantement de la jeunesse avant les élections

Published in Le Monde on
Dans les rues d'Athènes, devant un stand du parti de la gauche radicale Syriza, le 11 septembre 2015.
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Dans les rues d'Athènes, devant un stand du parti de la gauche radicale Syriza, le 11 septembre 2015.

Ils sont bien sérieux au milieu de leurs livres, de leurs exercices de mathématiques et de théorie informatique. La plupart de leurs copains sont à la mer en attendant une reprise de la fac qui se fait attendre, mais Lefteris et Nikos ont choisi, eux, de se plonger dès à présent dans le programme de leur année d'université à venir. Et c'est ensemble, entre deux pauses-café et guitare, qu'ils révisent, enfermés dans l'appartement familial du quartier résidentiel de Metamorfosi, au nord d'Athènes.

« Je suis étudiant en systèmes électroniques à la fac d'ingénieurs de l'université du Pirée, explique ainsi Lefteris Papageorgiou, 19 ans. Ma famille a fourni un effort considérable pour me permettre d'accéder à cette école et je me dois de réussir. » Ces deux frères veulent y croire, même s'ils savent que trouver un emploi s'annonce difficile en Grèce. « Il y a toujours plus de 50 % de chômage chez les jeunes. J'espère que d'ici à ce que j'aie terminé la fac, les choses iront mieux. Mais à ce rythme-là, on n'est pas près de s'en sortir ! », ironise Nikos.

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