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Grèce : Tsípras ou ça casse

Published in Libération on
Greek Prime Minister Alexis Tsipras looks on during his speech at the annual conference of the Hellenic Federation of Enterprises in Athens, Greece in this May 18, 2015 file photo. Tsipras has presided over a near-death experience for the Greek financial system and performed a U-turn on resisting austerity. And yet the prime minister bestrides his nation's politics, with no serious challenger in sight. To match EUROZONE-GREECE/TSIPRAS REUTERS/Alkis Konstantinidis/Files
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Greek Prime Minister Alexis Tsipras looks on during his speech at the annual conference of the Hellenic Federation of Enterprises in Athens, Greece in this May 18, 2015 file photo. Tsipras has presided over a near-death experience for the Greek financial system and performed a U-turn on resisting austerity. And yet the prime minister bestrides his nation's politics, with no serious challenger in sight. To match EUROZONE-GREECE/TSIPRAS REUTERS/Alkis Konstantinidis/Files

En annonçant jeudi soir sa démission et la tenue d'élections anticipées avant la fin septembre, le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, a brutalement mis un terme à la trêve estivale, dans un geste politique une nouvelle fois digne de ce stratège parfois imprévisible. Dès vendredi matin, toutes les télés grecques étaient braquées sur Megaro Maximou (le Matignon grec), dans le centre d'Athènes, où, dans un concert assourdissant de grillons, les journalistes locaux parfois encore en short et tee-shirt, comme s'ils s'étaient à peine échappés de la plage, guettaient, micro tendu, les réactions politiques aux nouvelles échéances imposées au pays par le leader de la gauche, décidément maître en coups de théâtre. Du moins en apparence.

Car ce nouvel horizon électoral avait été évoqué à plusieurs reprises au cours de l'été. Et plus précisément encore depuis cette fameuse nuit du 13 au 14 août au cours de laquelle, à la veille d'un jour férié qui constitue le pic du farniente estival, le gouvernement d'Aléxis Tsípras avait imposé le vote, tambour battant et en pleine nuit, de 380 pages de mesures d'austérité. Certes, elles étaient exigées par les créanciers comme un dernier...

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