Nous n’avons rien inventé. Régimes alimentaires personnalisés, exercices physiques selon l’heure de la journée… Ces conseils qui semblent très actuels étaient déjà délivrés par les médecins de l’Antiquité, raconte le quotidien israélien “Ha’Aretz”.
Les penseurs gréco-romains savaient parfaitement que nos aliments contiennent des substances qui affectent notre santé, pour le meilleur comme pour le pire. Nos plats ont des propriétés invisibles mais puissantes, qui ont une incidence directe sur nos fragiles organismes. On comprenait déjà que si le corps n'expulse pas tous les composants de la nourriture ingérée, c'est parce que certains d'entre eux sont assimilés (ce qui a nécessité nombre d'observations minutieuses).
[Les savants] avaient conscience, dès cette époque reculée, que nous sommes ce que nous mangeons. Par ailleurs, la plupart des médecins de l'Antiquité reconnaissaient que le corps humain est constitué d'éléments divers à maintenir en équilibre pour que l'organisme reste sain et fonctionne de façon optimale.
Médecine et nutrition sur un pied d'égalité
Il y a donc bien longtemps que l'on voit dans les régimes alimentaires des piliers vitaux de notre santé. Un régime sain était considéré comme crucial non seulement pour prévenir les maladies, mais aussi pour les soigner…