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Grèce : difficile divorce entre l'Eglise et l'Etat

Δημοσιεύθηκε στη Libération ,
Des prêtres orthodoxes à Athènes, le 4 mars 2018.
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Des prêtres orthodoxes à Athènes, le 4 mars 2018.

Une «guerre sainte» ! Ainsi le quotidien Avgi, propriété de Syriza, le parti de gauche au gouvernement, définit-il en une du 20 novembre la bataille qui agite la Grèce en ce moment, autour de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Paradoxe, elle débute par un «accord historique» conclu le 6 novembre entre Monseigneur Iéronymos, le chef de l'Eglise orthodoxe grecque, et Alexis Tsípras, le Premier ministre. Les deux dirigeants marquent alors cet accord d'une longue poignée de mains filmée et photographiée sous tous les angles. Seulement la séquence passe mal dans ce pays où l'article 3 de la Constitution de 1975 - promulguée au nom de la Sainte-Trinité - stipule : «La religion dominante en Grèce est celle de l'Eglise orthodoxe orientale du Christ.» Dans ce cadre, l'accord a tout d'une révolution.

Etat «neutre»

En quinze points, le plan tend à donner «plus d'autonomie à l'Eglise». Ainsi, le clergé ne sera plus considéré comme des fonctionnaires et ses membres ne seront plus directement payés par l'Etat, mais par une caisse gérée de façon indépendante par l'Eglise, dotée d'un fonds annuel de 200 millions d'euros,...

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