
Un peu moins de dix millions de Grecs sont en âge de voter. Crédits photo : Thanassis Stavrakis/AP
Au lycée expérimental de Plaka, dans le centre touristique d'Athènes, les plus déterminés sont venus effectuer leur devoir civique alors que le soleil d'été commençait tout juste à s'imposer. Contrairement à de nombreux électeurs qui refusaient de répondre, Catharina, avec des manières d'artiste démonstrative, clamait haut et fort son vote en faveur de Syriza, le parti du premier ministre de gauche sortant, Alexis Tsipras. Militante convaincue de cette formation, elle n'entend pas abandonner cette formation au milieu du gué. «Évidemment, note-t-elle, les gens sont déçus, mais ils n'ont pas toujours une vision d'ensemble de la situation».
Une femme plus âgée, accompagné de son fils quadragénaire, affirme aussi qu' «elle reste Syriza». «Tsipras est jeune et honnête», poursuit Pénélope, «et il veut le meilleur pour l'ensemble du peuple grec». Son fils Pétros à ses côtés s'apprête, lui, à annuler le vote de sa mère, dès qu'il aura rejoint son bureau de vote quelques centaines de mètres plus loin. «J'ai voté Tsipas en janvier, mais j'ai été très déçu qu'il signe le mémorandum européen. Cette fois-ci, je vais donner ma voix à la Nouvelle démocratie». En quittant le parti de...