Les deux grandes centrales syndicales - la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et l'Union des fonctionnaires (ADEDY) - ont encore défilé samedi à matin contre le plan de rigueur, alors que vendredi à Bruxelles la Confédération européenne des syndicats (CES) interrogeaient le président de la Commission européenne, Manuel Barroso, sur les répercussions des mesures anti-crise des gouvernements.
Malgré la pluie qui tombait sur Athènes samedi, plusieurs milliers de manifestants ont répondu à l'appel des deux syndicats. Les manifestants ont crié des slogans contre les "exigences abusives et coercitives des créanciers de la troïka (UE - BCE - FMI).
Par ailleurs 14 députés du PASOK ont demandé des explications au ministre de l'Emploi, Andréas Loverdos, concernant le mémorandum UE/BCE/FMI, craignant que, d'après ce qui ressort des écrits de la presse, les principales économies dans les prochaines années se feront à partir d'une nouvelle réduction des retraites.
"On a l'impression", écrivent-ils, "que les vues de l'UE ne consistent pas à un effort d'assainissement et de règlement des problèmes de la sécurité sociale, mais signifient, en fait, la démolition de la sécurité sociale".
i-GR/ANA-MPA