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Finir avec les stereotypes concernant l impot sur le revenu en Grece et en Europe

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Proposé par Anonyme (non vérifié) le
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Vu que nous vivons a l epoque des stereotypes concernant la Grece et les grecs

Nous avons droit a des analyses de sociologues ou historiens connu ou inconnu qui sont entrain de chercher le pourquoi de dette grecque et de sa quasi faillite

En cherchant loin dans l histoire bicentennaire de l etat grec

On nous dit que la Grece est a sa troisieme faillite

Comme le relève l’historien Nicolas Bloudanis, à trois reprises déjà, la République hellénique s’est trouvée dans l’impossibilité d’honorer les intérêts et le remboursement de sa dette: en 1893, 1932 et en 2010

Pourquoi 1893 ???

On est en plein dans la grande depression du 19 eme siecle

Grande dépression (1873-1896)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_d%C…

http://lecercle.lesechos.fr/economie-so…

La Grece declare qu elle est capable que de payer que 30% des interet de sa dette????,combien etait le taux d interet des creances faite a la Grece a l epoque ????

Ce defaut grec n en n est pas un,la Grece fut obliger de rembouser jusqu au dernier centime sa dette nominal,deja la France et la GB envoyerent sur place a Athene des representants permanenets

Pour obtenir un accord viable, il faut cinq longues années de négociations, conduites par le Royaume-Uni, la France, la Russie, l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne et l’Italie. La Grèce reprend le service de sa dette, qui n’est pas annulée. [b]Deux représentants français et britannique s’installent à Athènes pour superviser la gestion des rentrées fiscales et l’orientation d’un maximum de recettes budgétaires vers le remboursement des emprunts[/b]. Le système déjà esquissé pour l’emprunt de 1887 qui vise à attribuer à un organisme transparent et stable (« Société de régie des revenus des Monopoles affectés au service de la Dette hellénique ») la collecte d’un certain nombre de revenus procurés par des impôts directs au profit des gestionnaires des obligations hellènes, est relancé.

Ces nouveaux emprunts ne furent que pour payer les anciens emprunts que la Grece datant de sa guerre d independance

le crédit du pays est rétabli ! Il peut faire face aux charges de l’emprunt de 1833, des emprunts de 1881-1890 et de l’indemnité de 1897

Qu est ce donc l emprunt de 1833 ???

II. LES EMPRUNTS DU NOUVEL ÉTAT

A. L'« EMPRUNT DE LA RÉVOLUTION » (1824-1825)

L'« emprunt de la Révolution » a été négocié par le gouvernement révolutionnaire, assisté de plusieurs philhellènes de Londres, de Paris et de Genève. Quelques-uns des grands banquiers de la City ont joué le rôle d'intermédiaire. Durant la négociation, les considérations d'urgence ont aggravé le manque d'expérience des négociateurs grecs et les ont conduits à accepter des conditions particulièrement défavorables. Afin de convaincre les investisseurs potentiels, les gouvernements révolutionnaires ont accepté de mettre en gage un des « actifs » nationaux les plus importants : les « Terres nationales »

[b]Les titres furent souscrits à un taux de 56 % à 59 % en dessous de leur valeur nominale[/b], c'est-à-dire dans des conditions qui n'étaient comparables qu'aux cas extrêmes observés pendant la même période en Amérique latine. L'utilisation des sommes reçues ne fut pas plus heureuse. La [b]plus grande partie du capital fut dépensée avant 1827 en Grande-Bretagne pour l'achat de navires de guerre ultramodernes, dotés de moteurs à vapeur et qui n'ont jamais pu sortir de la Tamise[/b]. [b]Une autre partie fut utilisée pour verser des commissions généreuses. Enfin, une fraction exorbitante fut dépensée à titre de salaire pour rémunérer les services de l'amiral Cochrane[/b], condottiere bien connu pour avoir participé de manière similaire aux mouvements révolutionnaires d'Amérique du Sud. Dans ces conditions, l'impasse financière était inévitable. Dès 1827, le paiement des intérêts et la procédure d'amortissement furent interrompus. [b]La Grèce fut exclue de facto des grandes Bourses européennes. L'« embargo » ne sera levé qu'après un demi-siècle, en 1878.[/b]

L'« EMPRUNT DE L'INDÉPENDANCE » (1832-1833)

La question de l'emprunt se posa de nouveau en 1832, pendant les négociations relatives à l'accession éventuelle du prince bavarois Othon au trône grec et engagées par les trois grandes puissances (France, Grande-Bretagne et Russie) avec Louis de Bavière. Finalement, le traité de Londres de 1832, signé aussi par la Grèce, sanctionna l'indépendance et garantit l'intégrité territoriale du nouvel État, mit sur le trône la dynastie bavaroise, et dota le pays de « l'emprunt de l'Indépendance », d'une valeur nominale de 60 millions de francs-or garantie par les trois puissances « protectrices ». En contrepartie de cette caution, la Grèce accepta de mettre en gage l'ensemble des recettes fiscales futures de l'État. Dans le cas d'une infraction à cette clause, les puissances auraient le droit d'établir un contrôle international sur les douanes grecques, ce qui les autorisait même à intervenir militairement et à procéder à l'occupation de ces douanes. C'est du moins l'interprétation juridique du traité (…)

La suite en format PDF

DETTE PUBLIQUE ET DÉPENSES MILITAIRES : LA GRECE ET LA QUESTION D'ORIENT

http://www.dertilis-history.gr/fr/ergog…

On voit que la Grece etait deja hyper endette avant la declaration d independance,que ces emprunts ne furent jamais verse a l etat grec mais on payer des navires de guerre qui n ont jamais ete livre et commisions a nos partenaires d occident

Des emprunts qui n en furent point,des dettes mis au dos de lm etat grec par la force des principales force internationalle de l epoque qui outre pasait ses droits en menacant d une politique de la canoniere qu elle utilisa plusieurs fois contre la Grece

Donc le defaut de 1893 est une conjoncture entre des dettes provenant d emprunt datant de l independance grecque qui furent de l ordre du hod up et une depression mondialle car

Les exportations grecques furent balayes par les crises financieres successives ,plusieurs faillite d etat et de banque de par le monde

Donc une faillite dont la Grece est une victime colaterale d une depression mondialle

Pourquoi 1932 ????

La Grece est a nouveau en banqueroute apres la depression du Krach de 1929 ou la moitie de l Europe fait faillite

Encore une depression mondialle qui mettent le monde dans la misere

Aujourd hui nous sommes dans le meme carcan que les deux defaut anterieur

Mais le stereotype qui vient et revient c est que les grecs ne paye pas d impots sur les revenue

Mais depuis quand l europeen paye t il un impot sur les revenues

En France il a ete instaure peu avant la premiere guerre mondialle

LA DIFFICILE NAISSANCE DE L'IMPOT SUR LE REVENU

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/…

Ils n auraient jamais pu etre voter en France sans le soutient des socialistes de Jean Jaures

http://www.lours.org/default.asp?pid=176

Mais tout le monde ne la payait pas ce n est qu apres la deuxieme guerre mondialle dans les annees 60 que l impot sur les revenue fut vraiment applique sur une large partie de la population active en France

Rappelons que cet impôt a été créé en 1914, après des années de refus du Sénat, et uniquement devant l’imminence de la guerre. Il rapportait avant la crise de 2008 une cinquantaine de milliards d’euros par an, [b]soit 15 à 20 % des ressources de l’État.[/b]

http://www.les-crises.fr/images/0200-in…

On note qu’il est resté longtemps très concentré : il a fallu attendre les années 1960 pour qu’une majorité de citoyens soient imposables. Après un pic en 1980, il s’est stabilisé autour d’un taux de 53 % de foyers imposables

http://www.les-crises.fr/l-impot-sur-le…

[b]L impots sur le revenue ne rapporte que 15 a 20% des resources de l etat francais et il est paye que par 53 % de foyers imposables[/b]

CES CHIFFRES SONT ETONANT ONT PARLE DE LA FRANCE

L impots sur les revenues en FRANCE NE RAPPORTE QUE 50 MILLIARD AU FISC

ET ON DEMANDE A LA GRECE AVEC !! MILLIONS D HABITANT DE TOUCHER DES IMPOTS SUR LE REVENU EN GRECE PLUS DE 50 MILLIARDS sur 3 ans ???

ILS SONT DINGUE LES GARS DE LA TROIKA

Mais pourquoi l impot sur le revenu est si peu important pour un budjet de l etat

Faut retourner au debut du siecle passe

LE budjet de l etat est en grande partie issus de taxe directe,taxe douaniere et de succession comme en Belgique par exemple

Les recettes de l’Etat belge en 1914
Impôts directs Impôts indirects
Foncier :
30.362.000
Personnel :
27.257.000
Patente :
9.500.000
Taxe sur les revenus et profits réels :
8.000.000

TOTAL :
85.119.000

Douanes
72.000.000
Accises
94.750.500
Enregistrement, timbres,
successions :
98.713.000
TOTAL
265.463.500

http://www.carhop.be/0603.pdf

Nous voyons que les taxes douanieres de succesions et d accises sont les 3/4 du budget de l etat a l epoque

Aujourd hui il n y a plus de taxe douaniere entre membre de l UE

Un manque a gagne enorme pour tout les membres de l UE

EN Belgique en 1914,les taxes douanieres rapportaient 1/5 du budget de l etat belge

Les droitsd accises existe toujours sur l alcool,le tabac et le carburant il est une des principales ressources budgetaire d un etat,si pas la principale

C est la que Papandreou a mis le paquet pour augmentant azymuts les droits d accises surtout ce qui pu l etre

DONC NOUS VOYONS QUE L IMPOT SUR LE REVENUE EST UNE PRATIQUE RECENTE EN EUROPE DATANT DU DEBUT DU 20 EME SIECLE MAIS MISE EN PRATIQUE REELLEMENT A PARTIR DES ANNEES 60 QU IL NE RAPPORTE QUE 15 a 20% DU BUDGET DE LA FRANCE ET QUE PRES DE 50% DE FRANCAIS IMPOSABLE LE PAYE ACTUELLEMENT

Et on nous parlent d ottomans,du 19 eme siecle en EUROPE il n y avait pas d impot sur les revenu,meme avant la deuxieme guerre mondialle ou il n etait pas ou peu applique

Ils sont bien gentil les sociologues et les historiens

Ils devraient d abord voir l histoire de CE FAMEUX IMPOT SUR LES REVENUS avant de s inventer des theses hypotheses et des Syntheses

Les faillites d'États, une constante dans l'histoire

http://www.cfo-news.com/Les-faillites-d…

LA Grece ne fut pas un empire colonial comme les super puissance comme la France ou l Espagne durant le 15 et 20 siecles ,elle n a jamais eu l economie dominatrice des USA et pourtant tout ces derniers sont aussi mal loti aujourd hui

CAR EUX COMME NOUS ,SOMME VICTIMES DE GRANDE DEPRESSION QUI APPARAISSENT SPORADIQUEMENT DEPUIS DES SIECLES

LA Grece membre de l OTAN,qui fut exclu de son hinterland balkanique pendant 50 ans du au communisme,ayant un partenaire membre de l OTAn belliqueux,

FUT UN PAYS ISOLE DU RESTE DE L EUROPE DEPUIS LA FIN DE SA GUERRE CIVILE QUI S EST TERMINE EN 1949 ALORS QUE LE RESTE DE L OCCIDENT SE RECONSTRUISAIT

Elle n a pas connu les fameuses fifties les annees des baby boom,non ce ne fut que des annees d immigration pour la diapora grecque

La Grece ne peut pas etre comparere a l occident ,ni au pays iberique ou l Italie ,meme a l Irlande car sa position geostrategique fut durant l epoque de la guerre froide,pays isole de toute part ou le premier conflit de la guerre froide eu lieu durant la guerre civile grec de 1945-49 entre les allies et le communisme internationaliste

Elle a paye cher son appartenance a bloc de l ouest par sa guerre civile,comme par son isolement jusqu au annee 90 et maintenant on nous parlent d un pays qui a tout les defaut

La Grece aurait elle fait quasi faillite si il n y avait pas eu la crise des subprimes aux Etats Unis

La Grece aurait elle eu une economie axe sur le tourisme,l agriculture ,a marine marchande et service si elle n etait pas isole pendant plus de 50 ans de son hinterland balkanique

Non ,la Grece n avait pas de deboucher terrestre via ses frontierre vu le bloc communiste,la Turquie avec les crises a repetition depuis les pogroms et la crise chypriote datant des annees 50 soit peu apres notre guerre civile

UN PAYS ISOLE QUI AUJOURD HUI L EST A NOUVEAU ,MAIS DE SES ALLIES DE HIER

LA Grece ne fut meme pas une terre de delocalisation lorsqu elle entre dans l UE,elle etait isole du reste de l UE,

Elle est devenue meme dependante au fur et amesure pour ses besoins agricole car la PAC a eu des inconvenient en GRECE

Les mécanismes de la PAC favorisent largement la résorption des excédents des pays du Nord de la CEE sans que pour autant ceux-ci soient contraints de s’approvisionner en produits méditerranéens dans les pays du sud de la CEE en raison des accords préferentiels de la CEE avec les pays de la rive sud dè la méditerrannée.
Cèla provoque une. détérioration rapide de la balance commerciale agricole d‘un pays comme
la Grèce quis e doit de transformer rapidement ses structures agricoles pour pouvoir mieux résiste auxcontraintes imposées par la réformdee la PAC

http://ressources.ciheam.org/om/pdf/a21…

C etait moin cher d acheter marocain,tunisien,algerien pour les pays du nord de l europe

Mais les grecs devaient acheter les produit agricole et d elevage du nord de l europe

Les subventions de la PAC ne donnait pas droit a subventionne l elevage des bovins par exemple en Grece et la Grece qui n etait pas un importateur de lait ou de viande bovine ,se voir petit a petit importateure de ces produits d elevage car il n y a vait pas de subsides en Grece

Les eleveurs laisserent cet elevage pour s occuper de Tabac ou d olive qui etait subventionne par la pac

COMMENT LA PAC A DEREGULARISER LE PAYSAGE AGRICOLE EN GRECE ET EN EUROPE

Et les gagnant sont toujours les memes.ceux qui ont des excedents a ne plus quoi en faire

Je n ai pas besoin de les designes

Périodes transitoires lors de l'élargissement vers le sud de la CE

Le chômage apparut dans les années 70 dans les États membres de la communauté européenne. On décida alors la mise en place d'une protection du marché de l'emploi avant le commencement du processus d'élargissement européen vers le sud, soit vers la Grèce, le Portugal et l'Espagne. Devenue membre en 1981, [b]la Grèce n'a bénéficié de la libre circulation que 6 ans après son adhésion ; l'Espagne et le Portugal, entrés en 1986, n'en ont bénéficié que 7 ans plus tard. Des études montraient toutefois que même après l'ouverture complète seulement peu de travailleurs avaient fait usage de la libre circulation. Le niveau d'immigration vers les premiers pays de la Communauté européenne avait même baissé.[/b]

http://www.eurotopics.net/fr/home/press…

Ca c est pour dire qu on a meme pas profite depuis plus de 30 ans le principe de la libre circulation en Europe

Et on a du attendre 6 ans ,les espagnols et portugais eux carrement 7 ans

Mais qui s en souvient ???

C etait une reponse globale de tout ce que j ai du lire il y a plusieurs mois ici et ailleure

Ta leme

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oppong (non vérifié)

En réponse à par Eleuthère (non vérifié)

Je me suis mal exprimé, par "officiellement" je voulais parler du discours de la classe politique et des medias lorsqu'ils s'adressent au peuple pour parler de la Turquie. Mais effectivement tout ceci n'a pas empêché les 2 pays de conclure des accords bi-latéraux dans l'Histoire récente, notamment sur un plan économique.

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mer 09/11/2011 - 21:59 Permalien
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Dimitri (non vérifié)

En réponse à par Alison (non vérifié)

Allison, je vous lis trés souvent, et je constate que malgré la sympathie et l 'affection que vous déclarer ressentir pour la Grèce et son peuple, il transpire souvent de vos écrits qu'en réalité vous sembler penser exactement le contraire et la débacle actuelle de ce pays semble vous réjouir.

Mais je me trompe peur-être.

Donc , si les Grecs votent en février, quoi..... le chaos, le TITANIC coule.

Et si au lieu d'un référendum, les élections prévues tous les 4 ans tombaient légalement en novembre ou décembre 2011, aurrait-il fallu empécher les Grecs de voter pour enpêcher la rue de se prononcer contre la politique d'austérité qu'on lui impose (intitulé du référendum que voulait faire Papandréou).

Je n'arrive pas à comprendre cette logique de gens se prétendant démocrates.
"Quand vous aller dans mon sens c'est bien, dans le cas contraire,je dois vous empêcher de vous faire du mal."

Soyons sérieux

Bonne journée

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jeu 10/11/2011 - 08:13 Permalien
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Alison (non vérifié)

En réponse à par Dimitri (non vérifié)

Bonjour Dimitri

En effet vous vous trompez, ne croyez pas que je sois complaisante avec la politique de mon pays (Irlande) ou bien celle de l`Europe malgré que je sois pour l`Europe non pas par "fanatisme" mais simplement par réalité économique.
Élection, referendum ne sont que des moyens pour donner "la parole" au peuple mais pour qu`elle choix ? Pensez vous que les électeurs du monde entier soient convaincu dans le vote qu`ils vont faire, ont ils tous les éléments pour espérer qu`a l`issu d`un scrutin leur univers change ?

Aujourd’hui en Grèce alors qu`une décision doit être prise dont la priorité est d`obtenir la dernière tranche de l`aide mais est ce réellement démocratique comme vous le soulignez a partir du moment ou le peuple n`est pas consulté. L`avenir d`un pays ou d`un peuple a travers quelques personnages dont la capacité a gérer une situation semble les dépasser.

Qu`entrainera l`election de 2012 ? Une nouvelle série de spéculation ? des manifestations ? un Ras le bol ? J`imagine que vous lisez d`autres médias, journaux, internet etc...
Qu`elle est l`image de la Grèce désormais ?

Je vous donne les chiffres de la Turquie qui ne cesse de se développer, ce n`est pas un argument contre la Grèce a mon sens ou comme vous l`interpretez ou alors on ne peu plus parler de tout ce qui touche la Grèce de prés ou de loin. Focaliser sur l`ennemi juré de toujours n`améliora certainement pas l`avenir de la Grèce, acheter des armes ok mais comment vous en servirez vous sans argent, pour l`utiliser faut il encore que la thèse de l`invasion turc soit une réalité du moment.

Il y a un mois de cela, la Grèce était en effervescence, au bord de la guerre civile. La rue, plongée dans une profonde désespérance sociale, voulait tordre le coup au gouvernement Papandreou. Elle refusait la rigueur imposée par Bruxelles afin de résorber sa dette. Le conflit devenait exponentiel et voilà que... Tout à coup, sans crier gare et surtout sans consulter (dit-on) ses deux embarrassants tuteurs franco-allemands, le premier ministre grec propose un referendum ; du coup, la colère des hellènes se met en stand by. Merkel et Sarkozy de tonitruer aussitôt que si referendum il y a, ce sera oui ou non à l'appartenance à l'Europe politique...si la réponse est négative : finies les aides et fini le soutien des autres partenaires européens. Immédiatement, tout le monde en Grèce s'interdit la moindre velléité sécessionniste et encore moins anti-euro, à tel point que le calme revient. Papandreou peut partir, la mission est accomplie : la contestation a été retournée et un nouveau gouvernement de coalition va venir vous "empaqueter" l'affaire...

Les grecs continueront donc à vivre au quotidien leur calvaire en voyant leur état engranger de l'argent pour combler désespérément une dette que l'on dit abyssale et irrécupérable.

L`avenir...peut-être, une harmonisation salariale calquée sur le modèle chinois, plus besoin de délocaliser, un nouveau Grenelle sur la base d'un salaire mensuel de plus ou moins quatre cents ou cinq cents euros qui permettrait au patronat de jouer la carte du plein emploi et de se faire ainsi voter, au passage, quelques faveurs fiscales et financières par le pouvoir.

L`ennemi n`est pas a la frontière mais a l`intérieur du pays.

Je suis actuellement entrain de rédiger un petit article sur la réalité Goldman Sachs, Lehman Brothers etc.. notamment de LAMCO (Legacy Asset Management Company) ou en Français : Société de Gestion d’Actifs Hérités, vous allez etre surpris je pense.

Des solutions existent bel et bien si l`on veut sortir de cette crise et pas seulement en Grèce, un exemple: Une grande union des Européens du Portugal à la Russie, une zone si puissante qu’aucun autre état ne pourrait rivaliser y compris la Chine. Non ce n`est pas une utopie mais ce n`est certainement pas en voyant son voisin comme ennemi que cela pourra se faire.

Il n’y a pas de crise de la dette, il n’y a pas de crise économique.

Il y a une crise de compétitivité qui est une fausse crise : la robotique et les systèmes informatiques existent ( et l’avancé de ceux ci dépendent aussi d’intelligence économique : et un travailler plus ne change rien en ce cas précis ). Il y a une crise politique globale, mais qui n’a rien à voir avec l’économie réelle …, soit la crise sociale … qui sert pourtant de fondement pour assoir un pouvoir totalitaire, sans réflexions DÉMOCRATIQUES sur la forme et le fond.

Cordialement

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jeu 10/11/2011 - 14:10 Permalien
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SARVANIC (non vérifié)

En réponse à par Alison (non vérifié)

Mercredi 23 novembre 2011 3 23 /11 /Nov /2011 17:28
Islande: 93% du peuple impose le non-remboursement des banques !

ISLANDE: L'AUTRE FORMIDABLE REVOLUTION !blog:Henri MOULINIER

Contre-exemple intéressant, non, de nos jours ?...

93% du Peuple IMPOSENT le NON-Remboursement des Banques !! La révolution dont les Médias se gardent bien de parler

Aussi incroyable que cela puisse paraître, une véritable révolution démocratique et anticapitaliste a lieu en Islande en ce moment même, et personne n'en parle, aucun média ne relaie l'information, vous n'en trouverez presque pas trace sur « Google »: bref, le black-out total.

Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante :

Un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu'elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s'il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation des banques, et, point d'orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l'élection d'une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d'écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société.

Un autre possible face aux marchés financiers: la démocratie !

Alors que gronde dans l'Europe entière la colère des Peuples pris à la gorge par le rouleau-compresseur capitaliste, l'actualité nous dévoile un autre possible, une histoire en marche susceptible de briser bien des certitudes, et surtout de donner aux luttes qui enflamment l'Europe une perspective la reconquête démocratique et populaire du pouvoir, au service de la population.

Plus bas, vous trouverez deux articles traitant de cette révolution en marche, *à faire circuler le plus largement possible, puisqu'on ne doit compter sur aucun média pour le faire à notre place*.

http://www.cadtm.org/Quand-l-Islande-re…

Depuis le samedi 27 novembre, l'Islande dispose d'une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus par leurs pairs. Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944 en tirant notamment les leçons de la crise financière qui, en 2008, a frappé le pays de plein fouet.

Depuis cette crise dont elle est loin d'être remise, l'Islande a connu un certain nombre de changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire. Les élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de l'Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d'ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C'était une première pour l'Islande, tout comme la nomination d'une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.

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dim 04/12/2011 - 00:36 Permalien