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Misant sur l'avance du camp conservateur dans les sondages, le premier ministre grec Costas Caramanlis, a décidé d'accélérer le calendrier électoral et de convoquer les quelque 10 millions d'électeurs devant les urnes le 16 septembre, plusieurs mois avant l'échéance de mars-avril 2008 normalement prévue. Au lendemain de l'annonce M. Caramanlis s'est adressé à la Nation pour expliquer les raisons de cette décision qui se fonde sur la poursuite des réformes, l'élaboration du nouveau budget de l'Etat et la révision de la Constitution.

ATHENES - Le gouvernement a annoncé en début de soirée jeudi la convocation d'élections législatives pour le 16 septembre. Le porte-parole du gouvernement a indiqué que le premier ministre, Costas Caramanlis, convoquera vendredi à midi une réunion du Conseil des ministres et à 13h il se rendra auprès du président de la République, Carolos Papoulias, pour soumettre la proposition du gouvernement de dissoudre le Parlement et convoquer des élections le dimanche 16 septembre.

L’écart entre la Nea Dimokratia et le PASOK (parti socialiste grec) est de 1,2 points, selon un sondage de Metron Analysis effectué par téléphone sur un échantillon de 1001 personnes du 2 au 3 mai.

Comme en métropole, les Français établis à l'étranger ont été deux fois plus nombreux à s'exprimer lors du premier tour de l'élection présidentielle qu'en 2002. Nicolas Sarkozy se place largement en tête avec 38,5% des votes exprimés contre un score de 29,9% de sa rivale. En revanche, les Français d'Athènes ont eu une nette préférence pour Ségolène Royale, la candidate socialiste, à qui ils ont accordé dimanche dernier 36,16% des suffrages contre 30,74% à M. Sarkozy.

Deux sondages, dont les résultats sont publiés le week-end dernier, donnent pour la première fois un très petit écart entre la Nouvelle Démocratie et le PASOK dans les intentions de vote, le parti gouvernemental semble payer ainsi le coût des affaires des caisses de sécurité sociale et de la violence dans les stades.

Le président du PASOK, Georgios Papandreou, a de nouveau exprimé dimanche sa conviction que "les impasses du gouvernement conduiront rapidement à des élections", dans un discours prononcé à Kozani dans le cadre d'un rassemblement du parti. Mais le leader socialiste, qui a également fait part de sa certitude quand à la victoire électorale du PASOK, ne parvient pas à convaincre : le dernier sondage publié cette semaine fait état d'un recul du PASOK à 2,9% derrière la Nea Dimokratia (ND) au gouvernement. De quoi alimenter les rumeurs d'un remaniement prochain à la tête du parti socialiste grec.

La ND conserve une avance de 1,6% sur le PASOK dans les intentions de vote, selon un sondage téléphonique réalisé sur un échantillon de 1.000 personnes par l'institut GPO pour le compte du journal "Eleftherotypia du Dimanche".

660 bulletins et douche froide d'un taux d'abstention record aux élections de ce dimanche à la communauté grecque de Paris. La première communauté en France, estimée à 4.000 familles et 6.400 personnes de plus de 16 ans, est loin d'avoir mobilisé les 1081 votants de 2000.

Le chef du parti socialiste grec (PASOK) Yorgos Papandreou a assisté dimanche, en sa qualité de président de l'Internationale socialiste, au congrès extraordinaire du PS et du Parti radical de gauche qui ont réuni leurs 1.500 cadres pour l'investiture officielle de Ségolène Royal en candidate aux élections présidentielles de 2007 en France.

Le président du PASOK et de l'Internationale socialiste (IS), Georgios Papandréou, sera dimanche 26 novembre à Paris pour assister à l'officialisation de la candidate du Parti socialiste aux élections présidentielles, Ségolène Royal, aux présidentielles de 2007.