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Le président du PASOK, Giorgos Papandreou, a demandé dimanche, en sa qualité de président de l'Internationale socialiste (IS), la fermeture de la prison américaine de Guantanamo à Cuba, tout en reconnaissant que la sécurité mondiale et la lutte contre le terrorisme constituent des priorités majeures.
Un engin de fabrication artisanale a explosé dans la nuit de vendredi à samedi devant une agence de la BNP sur l'avenue Kifissias, à Maroussi (banlieue nord d'Athènes), ne provoquant que quelques dégâts matériels mineurs.
Un groupe d'une vingtaine de jeunes a attaqué mardi vers 20h le président de la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et député du PASOK, Christos Polyzogopoulos, et le directeur scientifique de l'Institut du Travail, le professeur Savvas Robolis, alors qu'ils se trouvaient en voiture arrêtés à un feu rouge dans le centre d'Athènes. La classe politique, le patronat et les centrales syndicales ont à l'unanimité condamnée l'attaque contre MM. Polyzogopoulos et Robolis, des messages affluant de toute part mercredi avec en premier celui du chef du gouvernement, Costas Caramanlis, souhaitant à M. Polyzogopoulos hospitalisé un prompt rétablissement et dénonçant cette action "inadmissible".
Pressentant tenir les ficelles d'une "affaire" la gauche communiste maintient la pression sur le gouvernement concernant l'enlèvement supposé et l'interrogatoire d'immigrés pakistanais en Grèce par les services secrets britanniques et leurs collègues grecs. Si au gouvernement on se réfugie derrière l'enquête judiciaire en cours et que l'on ne confirme pas l'activité incontrôlée des agents du MI6 britannique en Grèce, on met surtout l'accent sur la non participation des agents Grecs, tandis qu'au parti socialiste on tente d'esquiver la question sur les éventuels cas similaires sous les précédents gouvernements socialistes.
Sur fond de révélations de la presse athénienne, le procureur du Tribunal de première instance, Dimitris Papangelopoulos, a demandé mardi à la Sûreté d'Athènes qu'on lui transmette le dossier contenant le procès-verbal des Pakistanais ayant porté plainte à la Police l'été dernier pour, selon leurs affirmations, avoir été enlevés et interrogés par des agents secrets grecs et britanniques. Des nouvelles dimensions dans l'affaire qui mettent mal à l'aise les exécutifs d'Athènes et de Londres.
Un engin de fabrication artisanale a explosé jeudi soir à 22h30 devant le ministère du Développement, avenue Mesogion, dans le quartier de Ambelokipi. L'attentat avait été annoncé une demi-heure plus tôt, à 22h00, par appel téléphonique anonyme au quotidien Eleftherotypia, la police bouclant immédiatement le quartier afin qu'il n'y ait pas de victimes ou de blessés.
Alexandre Giotopoulos, condamné en première instance comme le chef de l'organisation terroriste du "17 Novembre", dont le procès en appel a lieu actuellement à Athènes, a fait sensation mardi en annonçant avoir décidé de ne plus assister à l'audience et demande à ses avocats de se retirer de la défense, arguant ne pas vouloir "légaliser par sa présence un procès préfabriqué". La veille, l'avocat de Giotopoulos plaidant l'innocence de son client avait déclaré que celui-ci était en désaccord avec les actions menées par la 17N, tandis que le même jour le groupuscule de "Lutte revolutionnaire / Epanastatikos Agonas" revendiquait l'attentat de la semaine dernière place Syntagma.
Une réunion spéciale a eu lieu lundi au bureau du procureur de la Cour de cassation, Dimitris Linos, avec la participation du premier procureur du tribunal de première instance, M. Papangelopoulos, et l'avocat général, M. Degaitis, sur l'affaire de l'enlèvement de ressortissants pakistanais en Grèce.
Le ministre de l'Ordre public, Georges Voulgarakis, a formellement démenti mercredi que des Pakistanais aient été enlevés de force par des services de police, grecs ou étrangers, commentant des informations des medias britanniques, ainsi que des déclarations d'un avocat grec chargé de cette affaire et du responsable de la communauté pakistanaise à Athènes.
Une bombe a explosé ce matin vers 6 heures devant le ministère de l'Economie et des Finances, au coeur d'Athènes, à l'angle de la rue Mitropoleos, place Syntagma, provoquant d'importants dégâts matériels et blessant deux personnes. Deux appels téléphoniques d'un inconnu au journal Eleftherotypia avaient prévenu de l'explosion une demi heure plus tôt, sans qu'il y ait de revendication.