Organisations: Syriza

«Dernièrement Alexis ne mange plus, ne dort plus, mais il n'a pas le choix, il a une dette envers le peuple qui lui a fait confiance», raconte Aristi Tsipras, 73 ans, à l'hebdomadaire people Parapolitika.

Alexis Tsipras a remplacé trois ministres qui venaient de le désavouer au Parlement. Le remaniement, en comptant des jeux de chaise musicale internes à l'exécutif, porte au total sur dix maroquins.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, qui tente de sauver le pays d'une sortie de l'euro, "ne mange plus, ne dort plus", s'inquiète sa mère dans une interview parue samedi.

Le Premier ministre grec a remanié son gouvernement en écartant les ministres opposés aux réformes exigées par les partenaires de la Grèce. Une nouvelle course à la montre est déjà engagée pour mettre sur pied le 3e plan d'aide de plus de 80 milliards d'euros sur 3 ans.

C'est dans une atmosphère de fin du monde, alors que des incendies ravageaient la région Attique, dégageant une épaisse fumée, qu'Alexis Tsipras, Premier ministre grec et chef du parti de la gauche radicale, a tranché dans le vif.

Les députés grecs ont adopté mercredi les mesures d'austérité draconiennes exigées par les dirigeants de la zone euro par 229 voix pour. Soixante-quatre élus ont voté contre, dont 39 membres de Syriza, le parti du Premier ministre Alexis Tsipras.

Grèves, manifestations et rebellions au sein du parti gouvernemental Syriza ont agité la journée de mercredi en Grèce. Ceci, en préambule aux débats et au vote du Parlement sur l'accord signé par Athènes avec la zone euro qui devaient avoir lieu dans la nuit.

Après d'âpres négociations avec les pays de la zone euro pour arracher un troisième plan d'aide, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, doit désormais faire face à un second défi : faire voter les mesures impopulaires exigées par les créanciers d'Athènes au Parlement grec, tout en conserv

Alexis Tsipras marche toujours au bord du gouffre.

Le Premier ministre Alexis Tsipras s'est rapproché de l'opposition grecque, qui le soutient dans ses négociations avec les créanciers, mais au prix de dissensions internes à son parti Syriza, ce qui laisse craindre une nouvelle crise politique.