Politique

Presque un Grec sur deux n’est pas allé voter aux élections régionales de dimanche. A 40% du dépouillement, l'abstention a été de 40,02%, les votes blancs et nuls de 9%, alors que pour les municipales les taux ont été respectivement de 40,5% et 5,37%. Le parti du premier ministre Georges Papandréou PASOK gagne 5 des 13 régions, autant que l’opposition Nea Dimokratia (droite centriste) menée par Antonis Samaras, dans les trois autres régions l'écart restant très serré.

Le ministre adjoint de la Défense, Panos Beglitis, en visite de travail de trois jours (3-5 novembre), a soumis à Washington une note sur le comportement de la Turquie dans la région de la mer Egée au cours de laquelle il a été reçu notamment par le secrétaire adjoint à la Défense pour les affaires internationales de sécurité, Alexander Vershbow, et l'amiral Mike Mullen, président du collège des chefs d'état-major.

Les élections territoriales qui ont eu lieu en Grèce ce dimanche 7 novembre se sont déroulées dans le calme et les bureaux de vote ont fermé à 19h (heure locale). Le premier ministre Giorgos Papandréou va certainement crier victoire puisque son parti est attendu devant le centre-droite de Nea Dimokratia, un résultat acquis grâce à une abstention record. En attendant les premiers résultats vers 21h, voici les déclarations des principaux acteurs au moment du vote.

Le premier ministre, Georges Papandréou, qui votera dimanche aux élections territoriales à 11h30 à Nea Erythraia (banlieue d'Athènes), s'est rendu samedi à Heraklion en Crète pour un dernier soutien au candidat du PASOK à la Région de la Crète, Stavros Arnaoutakis, et au candidat à la mairie, Yannis Kourakis.

La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström, a assisté vendredi, en présence du ministre de la Protection du citoyen, Christos Papoutsis, du ministre français de l'Immigration, Eric Besson, et du directeur exécutif de Frontex, Ilkka Laïtinen, à la présentation de l'Equipe d'intervention rapide aux frontières (RABIT) mise en place par Frontex aux frontières gréco-turques, à l'extérieur de Orestiada (Thrace, Nord-Est).

L'interview télévisée de M. Papandréou a été interprétée comme le signe de la "panique" du premier ministre à deux semaines des élections territoriales, le principal parti de l'opposition dénonçant un "chantage", puisque mettant les électeurs face à un dilemme pour éviter son échec électoral.

La Grèce a adressé une demande à la Commission européenne concernant l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures (FRONTEX) "pour faire face à l'afflux massifs des ressortissants des pays tiers essayant d'entrer clandestinement sur le territoire grec", comme le souligne le ministre de la Protection du Citoyen, Christos Papoutsis, à l'adresse de la commissaire compétente, Cecilia Malmström.

C'est le porte-parole du gouvernement qui "coordonnera" - en personne - les interventions des journalistes dans l'interview inter-chaînes du premier ministre Georgios Papandréou à 12 jours des élections pour la désignation des présidents des collectivités territoriales, que l'actualité de la crise des finances publiques a fait prendre une allure de référendum sur le programme du gouvernement socialiste.

Deux sondages publiés dans la presse du dimanche ont mis à jour un mécontentement croissant des citoyens - totalisant jusqu'à 78,2% de réponses - pour la politique gouvernementale et le fonctionnement du gouvernement, sans que pour autant le premier parti de l'opposition ne profite d'un report de bonnes opinions.

Le ministre des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas, qui participait au Conseil des ministres de l'UE réuni à Bruxelles vendredi et samedi et qui a examiné notamment les relations UE-Turquie, pays candidat à l'UE en même temps que la Croatie et la FYROM, a adressé en commun avec ses homologues européens un message clair à Ankara que cette candidature est substantielle et non pas fictive.