Si l’admission récente de la Grèce, d’Andorre, d’Autriche, de la Croatie, de la Hongrie, de l’Arménie et de la Georgie dans l’Organisation Internationale de la Francophonie signifie une réorientation des axes politiques de la francophonie, il est indéniable que ces nouveaux pays constituent l’occasion idéale pour réussir ce virage. Rien toutefois n’est moins sûr. La tradition et la culture d’un certain esprit francophone accumulé depuis des années est un poids avec lequel il faudra faire avec. Et, la meilleure façon de faire avec est de lever toutes sortes d’ambiguïtés en établissant avec le continent africain - qui prédétermine aujourd’hui la politique francophone - des relations adultes. Pour la Grèce c’est l’opportunité d’être présente dans un continent qu’elle méconnaît encore. Pour cela, la langue française est son meilleur moyen.