Malgré la Grèce, Lisbonne fidèle à l'austérité
"Le Portugal n'est pas la Grèce", martèle le gouvernement à Lisbonne, fidèle à sa politique d'austérité.
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"Le Portugal n'est pas la Grèce", martèle le gouvernement à Lisbonne, fidèle à sa politique d'austérité.
Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn a cru bon de faire monter la pression d'un cran sur les hommes politiques grecs en demandant mardi des engagements écrits sur leur soutien à la nouvelle convention de prêt à la Grèce et le train de mesures d'austérité qui l'accompagnent, mais la réponse a fusé de la part du nouvel homme fort d'Athènes Antonis Samaras : "ma parole vous suffit !".
Le premier ministre, Georges Papandréou, s'est efforcé, une nouvelle fois jeudi, d'écarter toute idée d'une restructuration de la dette grecque, alors que des officiers de l'OCDE et de l'Union européenne exprimaient des ouvertement des opinions divergentes, lors du Forum économique mondial (WEF), dont la 4e session s'est ouvert mercredi à Davos, Suisse.
Dans quelques jours, les Grecs sont appelés aux urnes pour élire un nouveau gouvernement, une élection anticipée où la tactique politicienne est portée à son paroxysme, non pas tant par un débat d'idées que par l'antagonisme des héritiers de deux familles historiques de la politique hellène qui y jouent leur destin ; une tragédie aux dépens de la démocratie !
La Grèce se place au 22e rang dans le classement de 130 pays dans le monde en fonction de leur indice de compétitivité et de voyage, gagnant ainsi 2 places par rapport à l'an dernier (24e sur 124 pays), selon la présentation faite le jour même par le Forum économique mondial, cité dans un communiqué de la Fédération des Entreprises touristiques grecques (SETE).