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Présentant le programme de la Présidence grecque du Conseil des Chefs d'Etat de l'Union Européenne, hier, devant le Parlement Européen à Strasbourg, le Premier ministre grec M. Simitis a déclaré que "l'Union européenne est entrée dans une ère de transformation historique dans laquelle la Commission, le Parlement, le Conseil et les peuples de l'Union vont contribuer à l'intégration européenne."
Il a beau avoir été un roi, il n'en reste pas moins un homme et c'est en tant que tel que la Cour Européenne des Droits de l'Homme a décidé de le dédommager de 13,7 millions d'euros au dépens de l'Etat grec, la semaine dernière. Il s'agit de l'ex-roi de Grèce Constantin II et de sa famille qui cherchaient à récupérer leurs biens immobiliers laissés en Grèce après leur destitution par le référendum de 1975. Des indemnités que la Grèce versera à partir du compte "catastrophes naturelles" !
Le Procureur du Tribunal d'Instance, G. Gerakis, chargé de l'affaire dite du "Xysto", du nom d'un jeu de grattage, a transmis au Parlement les conclusions de son enquête sur les irrégularités de la convention de l'Etat avec le Consortium Xysto, contrôlé à 60% par Intralot, une compagnie du groupe de Socratis Kokkalis. Le rapport, fruit de deux ans d'enquête, retient des charges contre l'ex-ministre des Finances, Giorgos Drys.
A l'issue du second tour des élections locales en Grèce, hier dimanche 20, les états majors des deux grands partis, Nea Dimokratia à droite et Pasok à gauche, peuvent s'estimer satisfaits. Les conservateurs ont réussi le pari à teindre la carte en bleu et à envoyer un sérieux avertissement au gouvernement, mais le Pasok garde l'hyperpréfecture symbolique d'Athènes-Le Pirée et grâce à l'appui des communistes réformateurs de Synaspismos parvient à limiter ses pertes et à éviter une déroute à la française.
A quelques semaines des élections municipales les sondages ont repris du service -qu'ils n'ont jamais abandonné- mais, cette fois, ils deviennent l'occasion pour élever d'un cran le ton de la confrontation entre la majorité gouvernementale et l'opposition. Des élections que le parti socialiste aborde en mauvaise posture, l'opposition conservatrice étant à peu près assurée de reconquérir les trois premières villes Athènes, le Pirée et Thessalonique.
Prononçant son traditionnel discours à l'ouverture de la Foire Internationale de Thessalonique, cet après-midi samedi 7, le Premier ministre grec M. Simitis a placé la sécurité en tête des priorités pour l'année à venir. Dans un discours aux tons pessimistes, M. Simitis n'a pas caché les difficultés que rencontre la Grèce dans un contexte international radicalement différent depuis les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
Lors d'une interview au quotidien athénien Kathimerini, au début du mois, le ministre de la Santé Alekos Papadopoulos avait confié vouloir se retirer de la vie politique à la fin de la législature. Mal lui en a pris, le Premier ministre Costas Simitis, l'a remplacé sur-le-champ par Costas Stephanis, professeur de psychiatrie spécialisé en épidémiologie psychiatrique et en psychiatrie… sociale, bagages bien utiles en ces temps de nervosité préélectorale.
Pas facile de voir clair dans les intentions de vote des grecs. Du moins telles que les sondages tentent de les décrypter. Dernier en date, le sondage de la société Focus sur "le meilleur leader politique" publié dans l'édition dominicale d'Eleftherotypia ". L'actuel Premier ministre Costas Simitis est le leader idéal selon les personnes interrogées par le sondage, mais ces personnes sont plus nombreuses à souhaiter son remplacement par un autre Costas, le leader de la droite Costas Caramanlis.
12 touristes britanniques dont une femme et 2 hollandais accusés d'espionnage sont toujours détenus dans les prisons grecques après avoir été arrêtés le 8 novembre dernier alors qu'ils photographiaient illégalement la base militaire de Kalamata. Le chef du groupe aurait été l'invité en mai dernier des autorités militaires turques, selon le rapport remis hier soir par le procureur grec chargé de l'affaire.
Le Président de la Démocratie Hellénique, Costis Stéphanopoulos et le Premier ministre Costas Simitis ont adressé leur condoléances au Président G. W. Bush après que l'attaque terroriste des Twin Towers a été connue en Grèce. Le leader de l'opposition Constantin Karamanlis se trouve bloqué à Boston où il s'était rendu pour inaugurer un centre d'études portant le nom de son oncle homonyme et ancien Président de la Grèce.