caramanlis
La Nouvelle Démocratie (ND) soutiendra le nouveau gouvernement, même dans des réformes anti-populaires, si elles sont dans la bonne voie, servent l'intérêt national et ciblent au règlement des problèmes sociaux, a déclaré le président de la ND, Costas Caramanlis, samedi au Parlement, en débat de l'assemblée plénière sur le programme de gouvernement.
En toutes circonstances, a poursuivi M. Caramanlis, je n'exercerai pas une opposition stérile, même si ce fut le cas lorsque la ND etait au pouvoir, faisant connaître fermement que son parti ne jouera pas avec les institutions, une référence faite au renouvellement du mandat de l'actuel président de la République, Carolos Papoulias, en mars prochain.
Le chef du principal parti de l'opposition a souhaité au gouvernement de réussir dans ses politiques, relevant que les défis actuels sont multiples et importants. Ce qui compte avant tout dans les objectifs communs est l'unité, a ajouté M. Caramanlis, et le consensus de tous les Grecs au nom des intérêts de la Nation.
M. Caramanlis a par ailleurs rappelé que dans sa campagne electorale, il n'avait pas caché la vérité sur la situation économique, et qu'il avait fait ce choix en toute connaissance du coût politique, appelant de ce fait à ce que les deux grands partis fonctionnent de manière constructive et non stérile, en mettant un frein à leur antagonisme qui aboutit toujours à des tactiques et décisions erronées.
Se référant au programme de gouvernement présenté la veille par le premier ministre, Georges Papandréou, M. Caramanlis a noté qu'il y avait de nombreux points d'accord et que les réformes qui devront être prises pour sortir de la crise financière devront être audacieuses et visionnaires.
Ce qui a eu lieu dans le passé a peu d'importance, a poursuivi M. Caramanlis, la question est ce qui va arriver maintenant, appelant le nouveau gouvernement à prendre appui sur ce qui a été positif dans le passé et à ne pas céder aux minorités corporatistes partisanes qui méprisent l'intérêt national.
En politique étrangère, le chef du principal parti de l'opposition a rappelé les positions fermes et connues de son parti pour un règlement de la question du nom de la FYROM, avec une base solide la décision unanime de l'OTAN à Bucarest, mentionnant en outre les positions communes des deux partis concernant les relations greco-turques, à savoir une adhésion à part entière de la Turquie qui présuppose le respect entier des obligations posées par l'UE, en particulier l'acquis communautaire et les relations de bon voisinage.
M. Caramanlis a informé en conclusion que la ND exercera une opposition constructive et soutiendra des décisions même impopulaires. Notre intention, a-t-il dit, est d'aider le pays à tourner la page et à servir les intérêts de tous les citoyens grecs.
i-GR/ANA-MPA