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"La Grèce, en tant que pays européen le plus proche dans la région, a pleinement conscience des dangers qui nous concernent tous directement, et nous faisons un effort effectif pour la recherche d'une solution sérieuse et viable", a affirmé Mme Bakoyannis, à l'issue d'un entretien de deux heures avec le président syrien, Bachar al-Assad, mardi à Damas. M. Bakoyannis terminait ainsi une tournée au Proche Orient où elle a rencontré tour à tour le premier ministre israélien, Ehud Olmert, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georges Koumoutsakos, a annoncé jeudi à la presse une tournée du chef de la diplomatie grecque, Dora Bakoyannis, au Proche-Orient à partir du 10 juin, qui se rendra respectivement en Israël, à Ramallah dans les territoires palestiniens, en Syrie, en Jordanie et au Liban.

Le président de la République, Carolos Papoulias, est attendu mercredi en Russie, où il effectuera une visite officielle de quatre jours sur invitation de son homologue russe, Vladimir Poutine.

Le premier ministre, Costas Caramanlis, et la délégation grecque dont le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, sont rentrés tard dimanche soir de leur visite officielle en Nouvelle-Zélande, Australie et Vietnam. Cette première visite depuis des années d'un chef de gouvernement grec dans la région a été marquée par l'accueil enthousiaste des Grecs de la diaspora, des contacts au plus haut niveau politique, et l'accord "historique", longtemps attendu, signe à Melbourne avec le premier ministre australien, John Howard, pour la sécurité sociale des rapatriés en Grèce.

PEKIN (correspondance) - Les relations sont au beau fixe entre la Grèce et la Chine. Pour preuve Dora Bakoyiannis est la première ministre européenne des affaires étrangères à être reçue à Pékin la semaine dernière, et bien reçue selon un observateur étranger, par le tout nouveau premier ministre chinois Wen Jiabao. Une fois n'est pas coutume, la rencontre a eu lieu au siège du parti communiste chinois, resté, malgré les énormes changements qu'a subi le pays ces dernières années, le centre décisionnel administratif et politique du pays.

La Grèce a manifesté sa participation à la reconstruction économique de l'Irak avec la prescription de 80% de la dette du pays à l'égard de l'Etat grec, a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Evripidis Stylianidis, à la fin des travaux de la réunion ministérielle internationale qui s'est tenue à Charm el-Cheikh (Egypte), sous la présidence du SG de l'ONU, Ban Ki-moon et avec la participation de plus de 50 pays.

La réunion de la commission parlementaire des Affaires étrangères a donné l'occasion mercredi 2 mai au ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, de préciser la position de la Grèce sur l'installation du bouclier américain antimissile. Répondant au député du PASOK, Akis Tsohatzopoulos, Mme Bakoyannis a expliqué que la Grèce suit une politique commune avec l'Union européenne et - répondant à une autre question de l'opposition - qu'elle n'est pas autorisée à signifier à la Tchéquie et à la Pologne ce que ces deux pays doivent faire.

Moscou n'aurait pas apprécié les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, à propos de l'installation de missiles américains en Tchéquie et Pologne, selon des informations parues dans la presse grecque. Selon ces mêmes publications, les Russes auraient qualifié l'initiative de Mme Bakoyannis de "unilatérale", ce qui à la veille de la signature de l'oléoduc greco-bulgaro-russe demain mardi 6 mars aurait également irrité le premier ministre grec, Costas Caramanlis. Cependant, le porte-parole du gouvernement a affirmé qu'il n'y avait aucune ombre dans les relations entre le premier ministre et son ministre des Affaires étrangères, tandis que la signature de l'oléoduc a été annulée.

Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a annoncé l'octroi par la Grèce d'une aide supplémentaire de 5 millions d'euros pour des travaux d'infrastructure au Liban, à l'occasion de la "Conférence internationale d'aide au Liban" qui s'est réunie à Paris sous la présidence du chef de l'Etat français, Jacques Chirac, avec la participation de 36 pays et de 14 organisations internationales.

La situation en Sérbie après les récentes élections et la préparation de la conférence internationale sur le Liban ont été les principaux points abordées lors de la rencontre du ministre grec des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, avec son homologue français, Philippe Douste-Blazy, mardi à Paris pour un tour d'horizon des questions internationales. Peu avant, Mme Bakoyannis s'était entretenue avec un group de chefs d'entreprise français des nouvelles perspectives dans les Balkans après l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'UE.