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Le second tour des élections locales a finalement confirmé l’équilibre des forces entre les deux grands partis, le conservateur ND (Nea Dimokratia du premier ministre Costas Caramanlis) et le socialiste PASOK de Giorgos Papapndreou, donnant une avance au premier. Thessalonique et Patras, les deux plus grandes villes de la Grèce après Athènes, en ballottage au 2e tour de scrutin, ont élu pour maire, respectivement, Vassilis Papageorgopoulos, soutenu par la ND, et Andreas Fouras, soutenu par le PASOK. Au total, la ND maintient son avance sur le PASOK au niveau des préfectures, en remportant la victoire dans 30 départements contre 22 au PASOK, deux revenant enfin à une alliance PASOK-Synaspismos.

Le second tour des élections locales en Grèce se déroulera ce dimanche 22 octobre avec l'attention tournée tout particulièrement vers les deux grandes municipalités, Thessalonique et Patras, ainsi qu'aux 7 préfectures qui n'ont pas réussi à désigner de vainqueur au premier tour, alors qu'au total 247 mairies attendent aussi de connaître leurs élus.

Trois sondages - VPRC, GPO, ALCO - sur les intentions de vote réalisés à la demande des chaînes privées de télévision rendus publics lundi soir, indiquent une avance de 2 à 4 points à Nea Dimokratia sur le PASOK

Un premier bilan dans les plus grandes villes grecques à l’issue du premier tour des élections municipales et préfectorales en Grèce dimanche montre que dans 31 des 52 chefs-lieux de départements, le maire a été élu dés le premier tour, dans les 21 autres un second tour sera nécessaire.
 

Les élections municipales et préfectorales du 15 octobre se sont déroulées sans incident dans tout le pays, et selon les premiers résultats publiées par le ministère de l’Intérieur, sont élus au 1er tour de scrutin avec plus de 42% des suffrages le maire d’Athènes, Nikitas Kaklamanis (ND) et le maire du Pirée, Panagiotis Fassoulas (PASOK), ainsi que Fofi Gennimata (PASOK) à la hyperpréfecture d’Athènes-Le Pirée et Panagiotis Psomiadis (ND) à la préfecture de Thessalonique.

Les bureaux de vote ont fermé dimanche à 19h pour les élections dans 54 préfectures, 914 municipalités et 120 communes en Grèce. Les résultats des suffrages sont immédiatement transmis au ministère de l'Intérieur, mais en attendant le dépouillement des 9 millions de votes - et sans doute un deuxième tour dans des nombreuses villes, les sondages à la sortie des urnes donnent une première indication de la tendance.

Aujourd'hui est un jour important pour les collectivités locales, a déclaré le premier ministre, Costas Caramanlis, exerçant son droit de vote dimanche à Thessalonique. Côté opposition, Yorgos Papandreou (socialiste) votait dans un faubourg d’Athènes (Erythraia), tout comme Aleka Papariga pour le parti communiste, (Athènes même) et Alekos Alavanos (Synaspismos, à Peristeri). Quant au président de la République, Carolos Papoulias, il a voté dans sa région à Ioannina (Epire).

Ils seront des milliers de candidats à se députer une place au conseil municipal ou préfectoral le 15 octobre date des élections locales en Grèce. Difficile de les citer tous, iNFO-GRECE a choisi de vous présenter un d'entre eux, Tassos Koutsoukos, ancien étudiant grec à Paris et francophile convaincu, candidat aujourd’hui aux quartiers Nord d’Athènes. Une semaine plutôt, un autre pays qui nous est chère, la Belgique voisine, aura aussi son tour d’élections municipales, et, fait remarquable, la communauté grecque sera présente sur tous les bulletins avec pas moins de 24 candidats qu’iNFO-GRECE vous présente en détail.

"Le mois se terminera avec un changement de la scène politique", a affirmé le président du PASOK, Georges Papandréou, dans un discours prononcé dimanche, et ajoutant que "que le cycle de la ND se termine". "La tension, la polarisation et la discorde ont porté atteinte au pays", a répondu de son côté le Premier ministre, Costas Caramanlis, alors que les sondages enregistraient des records de déception des électeurs à l’égard des deux grands partis.

La ND conserve une avance de 2,1% sur le PASOK dans les intentions de vote, selon un sondage téléphonique réalisé du 29 au 31 août à l'échelle nationale et sur un échantillon de 1.002 individus par la société Metron Analysis pour le compte du journal Proto Thema du Dimanche. Selon le même sondage, le premier ministre, M. Caramanlis, devance son rival socialiste M. Papandreou, en termes de popularité, alors que seuls 16% des questionnés croient en une victoire de l’opposition en cas d’élections.