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Après avoir cédé sur la rançon exigée de ses ravisseurs, le président de la Fédération des Industries du Nord de la Grèce (SBBE), Georgios Mylonas, qui avait été enlevé lundi 10 juin peu avant minuit à Thessalonique, a été relâché lundi à 1h15 par ses ravisseurs, au 14e jour de sa rétention.
Le président de la Fédération des Industries du Nord de la Grèce (SBBE), Georgios Mylonas, a été enlevé lundi peu avant minuit à Thessalonique par des hommes armés ayant stoppé la voiture qu'il conduisait alors qu'il rentrait chez lui dans la banlieue résidentielle de Panorama.
Grâce aux infrastructures perfectionnées dans la lutte anti-terroriste mises en place à l'occasion des JO d'Athènes en 2004, la Grèce a continué à combattre le terrorisme international et intérieur, selon le rapport annuel du Département d'Etat américain sur le terrorisme dans le monde en 2007.
Le service de police chargé de la lutte antiterroriste a ouvert une enquête lundi après la destruction par des engins explosifs de 4 véhicules, appartenant à des services diplomatiques, dimanche un peu après minuit.
L'UE a annoncé vendredi à Bruxelles avoir inclus l'organisation grecque "Lutte Révolutionnaire" dans la liste des organisations terroristes de l'UE lors de sa dernière actualisation où l'entrée de "Lutte Révolutionnaire" s'accompagne du retrait de trois organisations italiennes "Nuclei Territoriali Antiimperialisti", "Nuclei di Iniziativa Proletaria Rivoluzionaria" et "Nuclei di Iniziativa Proletaria".
La cour spéciale antiterroriste a confirmé jeudi en appel la culpabilité d'Alexandre Giotopoulos, le considérant, comme en première instance, chef de l'organisation terroriste du "17 Novembre", et de ses principaux membres condamnés à la prison à vie en 2003 pour une série d'actes terroristes, dont 17 homicides.
Les alentours de l'ambassade des Etats-Unis à Athènes ont été bouclés complètement mercredi matin par les forces de police, à la suite de l'information quelques heures plus tôt qu'un un attentat se préparait contre l'ambassade par des terroristes irakiens. Mais si attentat finalement n'a pas eu lieu, le centre d'Athènes a été abandonné, en plein après-midi et quelques heures durant, au merci d'une horde de70 motards de l'extrême gauche qui a fait irruption dans l'immeuble où se trouvent les bureaux privés du ministre de la Justice, M. Papaligouras, cassant ce qui se trouvait sur son passage.
La Cour d'appel d'Athènes, qui juge l'affaire du groupe terroriste du "17 Novembre", rendra le 3 mai son verdict quant à la culpabilité des accusés qui sont jugés en tant que membres d'une organisation terroriste. Le président de la Cour d'appel a indiqué qu'après la fin des plaidoiries des avocats de la défense, le tribunal se retire pour décider de la culpabilité ou non des accusés.
Le ministère des Affaires étrangères a condamné les attaques-suicides du 11 avril en Algérie, dans un communiqué publié vendredi. "Nous condamnons de la manière la plus ferme les attentats du 11 avril en Algérie, qui ont provoqué des dizaines de victimes et des centaines de blessés", relève ce communiqué, avant de conclure que "le gouvernement exprime au peuple ami algérien son soutien inébranlable et ses sincères condoléances".
Sur décision commune des ministres de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis, et de l'Ordre public, Vyron Polydoras, une récompense de 800.000 euros sera versée à quiconque livrera des informations qui conduiront au démantèlement du groupe terroriste Lute Révolutionnaire (en grec, Epanastatikos Agonas - EA), à l'élucidation des crimes commis et à l'arrestation de leurs auteurs. Le texte publié par les autorités grecques assure d'un anonymat total les informateurs et fournit deux numéros de téléphone gratuits (170 et 1014).