Πρόσωπα: Mario Draghi

Le « timing » n'a rien d'innocent. La commission européenne rendra public, lundi 22 juin, le « rapport des cinq présidents » sur l'avenir de l'Eurozone.

Le Premier ministre grec s'entretiendra notamment avec le président de la Commission européenne avant le sommet exceptionnel de la zone euro.

Le compte à rebours s'égrène et, comme si souvent depuis la victoire de Syriza à Athènes fin janvier, chacun se renvoie la responsabilité d'un éventuel échec des négociations, dans un scénario qui ressemble de plus en plus à la course de voitures au bord de la falaise dans La Fureur de vivre avec

Le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre grec Alexis Tsipras se sont entretenus samedi pour faire "avancer les négocations avec la Grèce" sur le règlement de la dette, selon une source diplomatique française.

Mario Draghi l'a réaffirmé mercredi, lors d'une conférence de presse à Francfort: «Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne veut que la Grèce reste dans la zone euro.» Mais pour cela «il faut un accord solide», a ajouté le président de la BCE. Autrement ...

Le Premier ministre grec et ses créanciers confrontent leurs propositions mercredi soir à Bruxelles. François Hollande et Angela Merkel seraient d'accord pour abaisser l'objectif d'excédent primaire grec.

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a assuré mercredi 3 juin que son institution voulait maintenir la Grèce dans la zone euro, mais qu'il fallait pour cela "un accord solide" entre Athènes et ses créanciers.

Propositions et contre-propositions: la Grèce et ses créanciers ont avancé leurs derniers pions, pour tenter de parvenir à un accord. L'heure tourne.

Les représentants des créanciers de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne) ont abouti, dans la soirée du mardi 2 juin, à un « draft » d'accord qu'ils soumettront au gouvernement grec d'Alexis Tsipras.

Les créanciers de la Grèce bougent enfin. Se rendant finalement compte de l'échec de la stratégie d'attente menée depuis quatre mois, Angela Merkel a convoqué une réunion de crise lundi 1er juin au soir, à Berlin.