
Editorial du « Monde ». Partie remise, de nouveau. Il faudra attendre encore pour avoir un plan de restructuration de la dette grecque, qui permette à ce pays de voler de ses propres ailes, après des années de crise. Lundi 22 mai, les ministres des finances de la zone euro ne sont pas parvenus à un accord sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide, alors que le gouvernement d'Alexis Tsipras attendait au moins 7 milliards d'euros.
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Feuilleton infernal, qui a commencé sans qu'on s'en aperçoive ou presque, signe que des erreurs majeures, décisives, peuvent être commises. Par mégarde. Lorsque, en juin 2000, les dirigeants européens réunis à Feira, au Portugal saluent l'entrée de la Grèce dans l'euro au 1er janvier 2001, un an après les autres pays, l'information ne fait qu'une brève dans la presse. L'euro est un projet politique, il doit s'étendre aux pays du Sud, comme le souhaite la France. Rien de plus naturel. Lorsqu'il s'avère, dès novembre 2004, que la Grèce a triché sur ses déficits publics et n'aurait pas dû se qualifier pour la monnaie unique, l...
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