Alexis Tsipras, le 5 décembre 2016 à Athènes.
Le Premier ministre grec a voulu rétablir un treizième mois pour les petites retraites et reporter une hausse de la TVA dans les îles prises d'assaut par les réfugiés. Des mesures intolérables pour ses créditeurs.
En échange d'un léger allègement de la dette grecque, Alexis Tsipras était censé poursuivre des mesures d'austérité. Pour conforter sa popularité chancelante, il a choisi d'offrir un treizième mois aux retraités modestes et de reporter la hausse de la TVA sur les îles égéennes, "tant que dure la crise des réfugiés."
Sanction immédiate, annonce ce mercredi l'Eurogroupe au nom du FMI, de la Commission européenne, de la BCE, et du Mécanisme européen de stabilité (MES): "Les institutions ont conclu que les actions du gouvernement grec semblent ne pas être en ligne avec nos accords."
Entre 300 et 850 euros avant Noël
Pour le Premier ministre grec, ces mesures étaient rendues possibles par un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) supérieur à l'objectif en 2016. Elles ne violaient pas l'accord conclu en juillet 2015 en...