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«Le non grec reflète la peur d'une Europe qui ôte aux peuples leur souveraineté»

Δημοσιεύθηκε στη Le Figaro ,
Plus de 60% des Grecs se sont prononcés contre la proposition d'accord entre la Grèce et ses créanciers. Crédits photo : LOUISA GOULIAMAKI/AFP
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Plus de 60% des Grecs se sont prononcés contre la proposition d'accord entre la Grèce et ses créanciers. Crédits photo : LOUISA GOULIAMAKI/AFP

Appelés à se prononcer sur le nouveau plan d'aide proposé par les créanciers internationaux dimanche 5 juillet, les Grecs l'ont rejeté à 61,3%. Que signifie cette réponse d'un pays en faillite qui a élu un premier ministre, Alexis Tsipras, dont le programme demeure la lutte contre l'austérité? Guylain Chevrier, docteur en histoire et ancien membre de la mission laïcité du Haut Conseil à l'Intégration et Sylvain Kahn, professeur agrégé d'histoire à Sciences Po, nous aident à comprendre, à travers l'histoire du peuple grec, la signification de cette réponse.

LE FIGARO - Comment interpréter le «non» du peuple grec au référendum du 5 juillet au regard de son histoire?

Guylain CHEVRIER - Ce «non» reflete la peur d'une Europe qui ôte aux peuples leur souveraineté et les soumet à des critères économiques faisant prévaloir avant tout des intérêts financiers. Le modèle démocratique que l'UE a inscrit au c?ur de son projet en ressort affaibli voire trahi. Proposer au peuple grec de décider, à travers un référendum, était probablement la seule façon de répondre à cette crise de légitimité de l'Europe et même, d'un certain de point de vue,...

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