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Législatives en Grèce : L'Europe suspendue à l'oracle des Grecs

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L’Europe – si ce n’est le monde – attend, avec impatience et une bonne dose d’anxiété, le résultat des élections législatives qui se déroulent en Grèce ce dimanche 17 juin. En jeu, la capacité de former un gouvernement stable poru sortir le pays de la crise, mais aussi, ce qui importe aux milieux politico-financiers internationaux, le maintien de la Grèce au sein de la zone euro.

Les urnes se sont ouvertes dès 7h dimanche matin. Si les premiers résultats seront connus vers 19h00 locales, les premières estimations fiables à l’échelle nationale ne sont pas attendues avant 21h30 heure locale (20h30 heure de Paris, Bruxelles).

Ces élections viennent suite à l’impossibilité de trouver une majorité gouvernementale après les précédentes élections il y a six semaines. Les deux grands partis, au centre-droite la Nea Dimokratia (Nouvelle Démocratie – ND) et à gauche le PASOK (parti socialiste), accusés d’être les principaux responsables de la crise des finances publiques et du surendettement de la Grèce, avaient vu alors leur électorat s’éparpiller dans les extrêmes et dans des formations issues de scissions provoquées par la sévérité de plans d’austérité imposés par les bailleurs de fonds internationaux. Aux élections de mai dernier, la ND était arrivée en tête du scrutin avec 18,85% des votes, suivie par Synaspismos (extrême gauche) 16,78%, PASOK (13,18%), Anexartitoi Ellines (Grecs indépendants, droite) 10,60%, KKE (communistes) 8,48%, Chrysi Avgi (Aube dorée, nationalistes) 6,97%, Dimokratiki Aristera (gauche démocratique) 6,11%.

Le système électoral grec est basé sur le principe de la proportionnalité avec une prime de 50 sièges au parti arrivé en tête. Malgré cet avantage, Nea Dimokratia n’avait réussi à trouver les alliés nécessaires pour disposer d’une majorité au parlement. Une majorité soudée est d’autant plus nécessaire au gouvernement grec que celui-ci aura à prendre des mesures douloureuses, tant pour le pays que pour sa population, et ce quelque soit la politique suivie.

Selon les derniers sondages, le rapport des forces n’a pas fondamentalement changé dans les intentions des électeurs, si ce n’est une polarisation autour des positions de Nea Dimocratia, pro-européenne, menée par Antonis Samaras, et les radicaux de gauche de Synaspismos, qui, conduits par le jeune Alexis Samaras, n’hésitent pas à aller à l’affrontement avec l’Union Européenne et le Fonds monétaire international, qu’ils tiennent pour responsables de la crise, au risque d’une sortie de la Grèce de la zone euro. Les deux formations se retrouvent à nouveau au coude à coude : selon les différents instituts de sondage, ND est créditée entre 15,6 et 27,7% des intentions de vote contre 20 à 26% pour Synaspismos.

Les craintes d’une sortie de la Grèce de la zone euro, considérée comme certaine en cas de victoire de Synaspismos, et les effets de contagion sur le reste de la zone euro, ont fait que les élections grecques occupent la Une des médias internationaux qui ont dépêché sur place des centaines d’équipes sur place.

i-GR

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