Le corps du policier, Haralambos Amanatidis, 32 ans, un policier grec affecté à la garde de l'attaché militaire britannique, a été découvert aux environs de 03h15 vendredi matin, veille du jour de l'An, dans la banlieue résidentielle de Kifissia au Nord d'Athènes, devant la villa de l'attaché militaire, le colonel Mark Blatherwick et, selon les premiers résultats de l'enquête, il a été abattu de huit à neuf balles tirées avec une arme automatique par un ou plusieurs agresseurs qui ont volé l'arme automatique de la victime et réussi à s'enfuir.
Le ministre de l'Ordre public, Georges Voulgarakis, qui a informé le Premier ministre, Costas Caramanlis, de ce meurtre a estimé peu probable une piste terroriste. "La police mène une enquête approfondie et étudie toutes les éventualités. Selon les premières estimations, la probabilité d'une action terroriste semble faible", a déclaré M. Voulgarakis qui a fait part de ses condoléances à l'adresse de la famille et des proches de la victime.
Toutefois, d'après les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait de deux hommes en costume qui d'après les relevés des empreintes digitales sur le lieu du drame ne seraient pas connus dans les fichiers des criminels du droit commun. Une voiture volée Nissan Micra a été retrouvée à trois km du lieu du crime à Maroussi portant des traces de sang de la victime.
Selon la presse grecque les enquêtes s'orientent de plus en plus vers la piste terroriste en établissant les liens avec les autres attentats ayant eu lieu cette année, comme au palais de justice de Larissa, au commissariat de Kallithea et l'attaque d'un bus des MAT (CRS). Une piste qui militerait pour la thèse d'une recrudescence des restes des mouvances extrémistes après le démantèlement avant les Jeux Olympiques d'Athènes des deux organisations de terrorisme politique les plus connues, la 17 Novembre et l'ELA.
i-GR/ANA
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